Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes, a refusé mardi sur Europe 1, de donner un satisfecit ou de condamner la gestion du précédent gouvernement.
"La Cour des comptes ne donne pas de satisfecit ni ne condamne. Nous travaillons de la manière la plus objective possible", a souligné Didier Migaud. "Sur le plan de la dépense, il y a des impasses, des dépassements de crédit de l'ordre de 1 à 2 milliards d'euros, ce qui n'est pas négligeable. Mais c'est du même ordre de grandeur que les années précédentes et il est possible de les prendre en considération en gestion. Il y a une réserve de gestion. Il faut vraisemblablement l'augmenter d'un milliard d'euros mais cela est gérable", a précisé le premier président de la Cour des comptes.
"Nous travaillons de la manière la plus objective possible":
"En revanche, il manque des recettes. L’origine se sont aussi des calculs un peu trop optimistes au moment de la confection", a-t-il conclu.