Manuel Valls, chouchou de The Economist

Sur les cinq candidats socialistes, seul Manuel Valls est un candidat d'avenir, pour The Economist.
Sur les cinq candidats socialistes, seul Manuel Valls est un candidat d'avenir, pour The Economist. © Maxppp
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L'hebdo britannique défend le "jeune" candidat et s'en prend aux "Paléo-socialistes".

Béret, clope au bec et verre de vin avec la Tour Eiffel en fond. Les Britanniques ont-ils toujours ce cliché en tête ? The Economist, en tout cas, joue sur cette image pour illustrer un Parti socialiste composé de "dinosaures", un sujet publié en ligne vendredi, jour de l'ouverture de l'université d'été du Parti.

L'influent magazine économique s'appuie sur les différentes propositions économiques des candidats pour argumenter. Et seul Manuel Valls avec son "Nous devons dire aux Français que l'effort budgétaire devra être aussi grand que celui effectué après la Seconde Guerre mondiale" trouve grâce aux yeux des journalistes britanniques.

Le député-maire d'Evry a "une vision rafraîchissante et moderne". Mais, "hélas !, Manuel Valls, âgé de 49 ans, est considéré comme trop jeune pour être un concurrent sérieux". The Economist raille au passage l'âge des autres, qu'il nomme, à la manière des dinosaures, les "Paléo-socialistes".

L'article de The Economist :

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Aubry et Hollande "figés dans le temps, en 1981"

"Martine Aubry et François Hollande semblent figés dans le temps, autour de 1981. Ils veulent revenir à la retraite à 60 ans et inventer 300.000 emplois pour les jeunes dans le secteur public".

Pour l'hebdomadaire britannique, "chacun d'eux tient Sarkozy pour responsable du déficit mais refusent d'approuver son projet d'inscrire un plan de rigueur dans la Constitution. 'Plus d'impôts, pas moins de dépenses' est leur credo".

Arnaud Montebourg et Ségolène Royal sont également critiqués par The Economist, qui conclut en considérant qu'une "vraie révolution" aura lieu "le jour où les paléo-socialistes de la génération Mitterand permettront à de tels candidats (Valls) d'émerger".