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"Il n’est pas question d’une vague de régularisations massives"

Elodie HUCHARD - Mis à jour le . 1 min
"Il n’est pas question d’une vague de régularisations massives"

VOTRE CHOIX D’ACTU DU 6 NOVEMBRE – 10.000 régularisations supplémentaires de sans-papiers sont prévues pour l’année 2013. L’éditorialiste Olivier Duhamel réagissait à cette annonce du Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, dans Europe midi – Votre journal.

Chaque jour avec "Votre choix d’actu", Europe 1 vous propose de définir un thème qui sera approfondi dans Europe midi – Votre Journal animé par Wendy Bouchard.

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>>>Mercredi 6 novembre, vous avez été 70% à faire "Votre choix d’actu" sur les 10.000 régularisations de sans-papiers supplémentaires annoncées par Manuel Valls. Selon Olivier Duhamel, il s’agit simplement de "la fin d’une forme d’arbitraire".

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En novembre 2012, le ministre de l’Intérieur avait mis en place une circulaire pour préciser les critères de régularisation : toute personne résidant en France depuis plus de 5 ans et ayant des enfants scolarisés depuis plus de 3 ans devait être régularisée. Auparavant, la décision revenait à la préfecture et se faisait au cas par cas.

46.000 sans-papiers seront donc régularisés cette année. L’éditorialiste souligne qu’il ne s’agit pas de "régularisations massives", en citant le contre-exemple des 131.000 régularisations sous François Mitterrand. "Seuls 10% des sans-papiers sont concernés".

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Manuel Valls n’adopte pas "le laxisme reproché à la gauche par le passé mais ce n’est pas non plus la continuation pure et simple de la politique de Nicolas Sarkozy". Olivier Duhamel précise que ces chiffres ne sont en rien liés à l’affaire Léonarda, puisque la majorité de ces régularisations ont eu lieu bien avant la polémique.

Selon l’éditorialiste, "Manuel Valls aurait intérêt à assumer un peu plus nettement, un peu plus franchement au lieu de parler de "régularisation conjoncturelle".

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Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, ces chiffres n’étaient pas publiés. Manuel Valls marque donc une rupture, souhaitant montrer que ces régularisations ne se font pas "en cachette", ni "en masse".

Olivier Duhamel note que cette hausse des régularisations est la répercussion directe de la circulaire de 2012, et que les chiffres de l’année 2014 devraient être moins importants.