"Facho", mot interdit à l'Assemblée

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Qui a insulté Claude Guéant? Interrogé par le député UMP Eric Berdoati, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), a expliqué qu'il n'en avait pas trouvé l'auteur.

D'après le député UMP, le ministre de l'Intérieur se serait fait traiter de "facho" le 30 novembre dernier, a-t-on appris mardi de source parlementaire. Le compte-rendu des débats de la séance des questions au gouvernement du 30 novembre ne porte nulle trace de ce mot.

"Dans le contexte particulier des questions au gouvernement, il est presque impossible d'identifier les auteurs de propos injurieux, le plus souvent lancés à la volée de manière dissimulée, au milieu du brouhaha ambiant", a répondu M. Accoyer au député dans un courrier du 6 décembre dont l'AFP a eu copie.

"Echanges vifs"

Voici ce qu'on peut lire dans le compte-rendu qui semble effectivement indiquer qu'une insulte a été proférée: "Mes chers collègues, j’ai entendu tout à l’heure un mot que nous ne devons jamais prononcer dans cet hémicycle. ("Des excuses!"  et applaudissements sur les bancs du groupe UMP).

Il est normal que les "échanges soient vifs", écrit M. Accoyer, mais "les propos à caractère diffamatoire ou qui portent atteinte à l'honneur des personnes doivent être absolument proscrits".