2 plumes du Monde derrière Cassiopée

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Françoise Fressoz et Pascale Robert-Diard ont dévoilé leur identité mardi sur Europe 1.

Cassiopée, c’étaient elles. Françoise Fressoz, chef du service politique du Monde, et Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire, ont révélé mardi pour la première fois sur Europe 1 être les deux personnes qui se cachaient derrière Cassiopée. C'est avec ce pseudonyme que Le Monde a tenu en haleine ses lecteurs tout l'été avec le feuilleton de politique-fiction "Chirac, le roman d’un procès".

Les deux journalistes ont rédigé en tout 17 épisodes, rassemblés désormais dans un livre, pour imaginer à quoi pourrait ressembler le procès de l'ancien président de la République dans l’affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris.

"Il n’y a aucune méchanceté" dans cette politique-fiction "très informée". "Un pseudonyme, c’est pour marquer la différence avec la réalité", se sont-elles justifiées. "On s’est mise dans la psychologie des personnages, on a imaginé des dialogues mais qui finalement vont être assez proches de la réalité", ont-elles précisé.

"On a imaginé des dialogues"

Dominique de Villepin "est un imposteur, il parle du peuple sans être jamais monté en seconde classe", mettent les deux auteures dans la bouche de Nicolas Sarkozy. Parce qu’"il l’a dit", assurent-elles. "Ce n’est pas la somme qui compte, c’est qu’elle soit en liquide", font dire les deux journalistes à Jacques Chirac. Une phrase qu’"il a pu dire", précisent-elles.

Le fil rouge de leur ouvrage, "notre conviction", "c’est que la politique et l’argent, c’est un couple absolument indissociable", ont expliqué les deux journalistes. Leur espoir pour le procès à venir : que Jacques Chirac en profite pour faire "son testament politique" et se livre enfin. Mais "le meilleur procès, il a été dans Le Monde", s’amusent Françoise Fressoz et Pascale Robert-Diard.