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Rugbymen jugés pour viol collectif : 12 à 14 ans de réclusion pour les principaux accusés

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : ROMAIN PERROCHEAU / AFP - Mis à jour le . 1 min
Le procès qui devait se tenir en juin 2024, avait été renvoyé en l'absence d'un prévenu, Denis Coulson, blessé dans un accident de voiture quelques jours plus tôt.<br />
Le rugbyman irlandais Denis Coulson avec son avocate Corinne Dreyfus-Schmidt avant le procès au tribunal de Bordeaux, le 2 décembre 2024. AFP / © ROMAIN PERROCHEAU / AFP

Jugés à huit clos pour le viol d'une jeune femme, en 2017 à Bordeaux, après une soirée très alcoolisée qui avait suivi un match de Top 14, les trois ex-rugbymen de Grenoble ont été condamnés vendredi à des peines de 12 à 14 ans de réclusion criminelle.

Des peines de 12 à 14 ans de réclusion ont été requises, jeudi, à l'encontre de trois anciens rugbymen de Grenoble jugés à Bordeaux pour le viol d'une jeune femme en 2017 après un match de Top 14. L'avocat général a réclamé 14 ans pour l'Irlandais Denis Coulson et le Français Loïck Jammes, 12 ans pour le Néo-Zélandais Rory Grice, alors que les faits de viol en réunion sont passibles de 20 ans de réclusion.

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Tous plaident le consentement de la victime, âgée de 20 ans à l'époque des faits. Le 12 mars 2017, elle avait quitté en larmes un hôtel de Mérignac, en périphérie de Bordeaux, où l'équipe de Grenoble avait passé la nuit après un match de Top 14 perdu contre l'Union Bordeaux-Bègles.

Nue sur un lit avec une béquille dans le vagin

Elle avait déposé plainte, déclarant avoir rencontré des joueurs du FCG dans un bar et les avoir suivis en boîte de nuit, où l'alcool avait coulé à flots, sans se souvenir de la suite. Elle s'était réveillée le lendemain matin, nue sur un lit avec une béquille dans le vagin, entourée de deux hommes nus et d'autres habillés.

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Une peine de quatre ans de prison ferme a été requise à l'encontre de l'Irlandais Chris Farrell (31 ans), jugé pour "non-empêchement de crime" aux côtés du Néo-Zélandais Dylan Hayes (40 ans), pour lequel l'avocat général a réclamé deux ans dont un avec sursis. La justice leur reproche d'avoir assisté à tout ou partie du viol présumé sans intervenir.