«Que va faire Mbappé après 50 ans ?» : en plein débat sur les retraites, Sandrine Rousseau s'inquiète pour l'avenir du footballeur

Sandrine Rousseau
Sandrine Rousseau s'est interrogée sur l'avenir du footballeur Kylian Mbappé © Arthur N. Orchard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Solène Delinger

Sandrine Rousseau a décidément le don de surprendre ses interlocuteurs. Alors que la réforme des retraites est actuellement examinée en commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale, la députée écologiste s'est interrogée sur l'avenir de… Kylian Mbappé

"Emmanuel Macron lui a-t-il parlé de sa carrière quand il serait senior ?"

"Que va faire Mbappé après 50 ans ?", s'est ainsi demandée Sandrine Rousseau, on ne peut plus sérieuse. "Je ne sais pas si Emmanuel Macron, au moment où il faisait des papouilles à Mbappé, lui a parlé de sa carrière quand il serait senior ?", a-t-elle ajouté, en faisant référence au comportement du chef de l'Etat après la défaite de la France en finale de la Coupe du monde de football 2022, au Qatar. Le président avait longuement consolé Kylian Mbappé, qui ne semblait même pas lui prêter attention. 

La retraite des sportifs, un "réel sujet"

Les propos de Sandrine Rousseau ont fait rire certains députés, dont la présidente de la commission, Fadila Khattab. La députée écologiste s'est défendue en expliquant que la question de la retraite des sportifs était parfaitement légitime. "La carrière et le vieillissement des sportifs, au-delà de la plaisanterie, est un réel sujet. Comment on réinsère des corps qui sont parfois abîmés et blessés par une pratique sportive intensive ? Que fait-on de ces sportifs seniors ?", a-t-elle martelé.

Comme le soulignent nos confrères de RMC, la question de Sandrine Rousseau soulève une vraie problématique car les carrières des sportifs s'arrêtent souvent avant 35 ans. Cela signifie qu'ils doivent se reconvertir alors qu'ils ont, pour la plupart d'entre eux, commencé le sport à un très jeune âge. L'exemple de Kylian Mbappé, attaquant multimillionnaire du PSG, était une "plaisanterie, une boutade pour réveiller la droite", s'est justifiée Sandrine Rousseau ce mercredi matin sur Europe 1.