«J’en ai un peu marre !» : cette remarque «condescendante» que Patrick Bruel ne supporte plus…

Patrick Bruel
Patrick Bruel a poussé un coup de gueule dans les colonnes de "Paris Match" © Abaca
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Solène Delinger , modifié à
Dans une interview accordée à "Paris Match" jeudi 26 janvier, Patrick Bruel a poussé un petit coup de gueule contre une remarque que l'on fait toujours à son public. Le chanteur, dont le nouvel album "Encore une fois" a été certifié disque d'or, n'apprécie pas que ses fans soient prises pour des "midinettes écervelées". 

A 63 ans, Patrick Bruel n'a plus peur de dire les choses qui le dérangent. Dans une interview accordée à Paris Match jeudi 26 janvier, l'interprète de Casser la voix a expliqué qu'il ne supportait plus une remarque régulièrement faite à son public, toujours aussi fidèle après plus de trente ans de carrière. 

"J'en ai même toujours eu marre"

"Mais vous avez conscience que dès qu'on évoque votre nom, les commentaires portent soi sur le poker, soit sur votre popularité hystérisée ? Il y a trente ans que les gens l'illustrent toujours par un 'Patriiiick !'", lui ont d'abord rappelé les journalistes de Paris Match "Ça, en revanche, le 'Patriiiick !', j'en ai un peu marre", a rebondi Patrick Bruel avant de pousser un petit coup de gueule : "J'en ai même toujours eu marre, parce que quand les gens se plaisent à le répéter, c'est une manière condescendante de faire passer mon public pour des midinettes écervelées". 

 

Une "façon d'atteindre" Patrick Bruel

Pour le chanteur, cette remarque est surtout une manière de s'en prendre à lui. "Je ne suis pas dupe car ce gimmick est une façon de m'atteindre : réduire ces fans à une expression, c'est réduire mon travail. Parce que, remarquez bien : dans tous les concerts, le public hurle toujours le prénom du chanteur et on n'en parle pas autant". 

Patrick Bruel a également profité de son interview pour évoquer sa vie familiale. Ses deux fils, Oscar (20 ans), et Léon (18), vivent aux Etats-Unis avec leur maman Amanda Sthers. 

 

"Je suis souvent aux États-Unis où mes fils font leurs études, mais je vis essentiellement en France. Si j'ai besoin de voir mes enfants, même trois ou quatre jours, ça ne me dérange pas de faire le voyage", confie Patrick Bruel qui s'est récemment acheté une maison outre-Atlantique pour se sentir chez lui lors de ses visites à ses fils.