«Je vous pardonne» : Kim Kardashian émue en entendant les excuses d'un accusé lors du procès contre ses braqueurs

Kim Kardashian s'est mise à pleurer à la barre de la cour d'assises de Paris ce mardi 13 mai, en entendant le président lire la lettre d'excuses que le principal accusé au procès de son braquage en 2016 lui avait écrit quelques mois après, et qu'elle n'avait jamais lue.
C'est une lettre d'excuses qu'elle n'avait jamais lue, et qui la fait fondre en larmes. "Je vous pardonne", déclare Kim Kardashian au principal accusé au procès de son braquage parisien. Mais "ça ne change rien au traumatisme", précise la star américaine qui vient de raconter cette nuit où elle a cru mourir.
Un des accusés désormais sourd et muet s'excuse
Cela fait deux heures qu'elle est à la barre de la cour d'assises de Paris, restée droite comme un i, mains croisées sur le pupitre dans sa longue robe fourreau noire à épaulettes et volants, chignon serré avec deux mèches encadrant son visage... et nombreux diamants brillant autour de son cou.
Le président David De Pas veut lui parler des 10 accusés qui l'entourent. Le principal d'entre eux, Aomar Aït Khedache, 69 ans, lui avait écrit une lettre quelques mois après le braquage parisien d'octobre 2016. L'avait-elle reçue ? "Non". Le président la lit.
"Madame, c'est après vous avoir vue dans une émission", après "avoir constaté votre émotion et réalisé les dégâts psychologiques que je vous ai infligé que j'ai décidé de vous écrire", avait rédigé l'accusé, aujourd'hui sourd et muet et qui suit les débats sur un écran d'ordinateur.
"Pas dans le but d'obtenir de vous quelconque indulgence, j'assume ce que j'ai fait", mais pour "venir vers vous en tant qu'être humain pour vous dire combien je regrette mon geste", lit encore le président. Kim Kardashian se met à pleurer à la barre, essuie ses larmes.
"Je ne peux pas dormir la nuit"
"Naturellement c'est très émouvant surtout que j'ai travaillé dans le secteur de la justice et que je veux devenir avocate. Je crois à la deuxième chance", a réagi la superstar américaine. Puis elle se tourne, presque solennelle dans sa robe haute-couture, vers le vieux malfrat récidiviste au k-way sur le dos et crâne dégarni, qu'elle avait suivi du regard quand il était entré dans la salle d'audience précédé du cliquetis de sa canne.
"Je vous pardonne", a-t-elle dit, tournée vers Aomar Aït Khedache, "mais ça ne change rien au trauma".
Aomar Aït Khedache écrit sa réponse sur un bout de papier, que le président lit : "Ce pardon est un soleil. Je vous remercie. Voilà 10 ans que le remords et le regret m'usent au sens propre du mot".
L'accusé a reconnu avoir été l'un des hommes montés cagoulés dans la chambre d'hôtel cette nuit du 2 au 3 octobre 2016. Au début de son audition, la cour a demandé à Kim Kardashian d'en faire son récit.
Depuis, admet Kim Kardashian, sa vie n'est plus la même. Fini les partages en direct de ses moindres mouvements sur les réseaux sociaux, les gardes du corps sont plusieurs et présents tout le temps. "Je ne peux pas dormir la nuit si je ne suis pas certaine que mon personnel de sécurité n'est pas présent à la maison". Sa déposition se poursuit.