Après les attaques du 7-Octobre, Arthur a «animé comme un robot», les émissions de «Vendredi, tout est permis»
A l'occasion de la sortie de son livre "J'ai perdu un bédouin dans Paris", Arthur était l'invité de "Culture Médias" ce vendredi 21 novembre. L'animateur phare de TF1 est notamment revenu sur les attaques du 7-Octobre, perpétrées par le Hamas, et sur la façon dont elles l'ont affecté, notamment lors des tournages de "Vendredi, tout est permis".
Invité de Culture Médias à l'occasion de la sortie de son livre J'ai perdu un bédouin dans Paris, Arthur est revenu sur les répercussions qu'a eu le pogrom du 7-Octobre dans sa vie. Difficultés à trouver le sommeil, inquiétudes constantes, l'animateur a également eu du mal à se remettre au travail.
Mode pilote automatique
Seulement quatre jours après le massacre du 7-Octobre, Arthur devait enregistrer six numéros de son émission phare Vendredi, tout est permis. Emission mêlant jeux télévisés et humour, il a été particulièrement difficile pour l'animateur de revêtir son masque "d'animateur rigolo".
Et pour cause, sur les "400.000 Français juifs", Arthur n'en connait pas qui n'ait pas "été touché", "de près ou de loin", par l'attaque du Hamas sur Israël. L'homme de télévision explique donc les longues journées qui s'en sont suivies, durant lesquelles "on comptait les morts, mais surtout on essayait de savoir qui était pris en otage ou pas". Des moments "d'angoisse terrible", où il devient alors compliqué de faire son travail.
"Mais bon, il a fallu faire son métier et c'est le mien de divertir", explique Arthur au micro d'Europe 1. "Et je l'ai fait", ajoute l'animateur, en assurant que "c'était pas évident". Comment y est-il parvenu ? Notamment grâce "à ces 30 années de télévision" qui lui ont permis de mettre en place "quelques automatismes" et donc d'"animer comme un robot ces émissions".
Sur les 36 invités, "je ne me souviens plus d'un seul"
Arthur salue également les artistes invités qui l'ont "porté" au moment des enregistrements. "Ils ont vu qu'il y avait un truc qui n'allait pas, que j'étais pas vraiment dans mon assiette". S'il les remercie pour leur aide, la star de TF1 avoue qu'au moment de rentrer chez lui, il a eu "comme un voile blanc", "un black-out". "J'essayais de me souvenir qui étaient les invités que j'avais reçus. J'en avais reçu 36 et je ne me souviens plus d'un seul".
Une période difficile mais qui lui a permis de se relever rapidement. "Je pense que si je n'avais pas tourné ce jour-là, je n'aurais plus jamais retourné, confie-t-il, avant de conclure que "c'est comme quand on tombe de cheval, il faut remonter tout de suite".