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Charles Decant avec AFP , modifié à
Un grève a débuté au sein de la chaîne publique lundi, les salariés mobilisés dénoncent la mise en place d'un journal régional, le 18h30, dont le lancement est prévu le 25 janvier, alors que les rédactions alertent sur une situation de "sous-emploi" et un manque de "moyens dédiés".

Des tensions entre salariés et direction touchent le réseau régional de France 3. Un mouvement de grève a débuté lundi au sein de la chaîne et a été très suivi, d’après les syndicats. Il a été reconduit ce mardi. Les salariés appellent la direction à repousser le projet de journal régional à 18h30, qui doit être lancé lundi prochain avant le "19/20". Ils dénoncent le manque de moyens et de préparation.

De son côté, la chaîne assure avoir engagé un véritable "travail collaboratif" avec chaque bureau régional. Elle n’a pour l’heure pas l’intention de modifier le calendrier de lancement de cette nouvelle offre d’information. 

"Des effectifs déjà exsangues"

Les salariés mobilisés espèrent obtenir  un "vrai projet de régionalisation, ambitieux dans son contenu avec des moyens dédiés". Selon les syndicats, "des projets sont conçus par régions dans l'urgence" et "tous reflètent un manque de moyens et d'ambition" tels que "talk-show, plateaux de situation, quelques maigres tournages" ou encore une "utilisation massive" d'unités de tournages avec smartphones. "Les personnels qui seront mobilisés sur cette nouvelle tranche seront prélevés sur des effectifs déjà exsangues", ajoutent les syndicats, dénonçant un "sous-emploi" à l'œuvre depuis dix ans avec des contenus progressivement appauvris.

Une lecture contestée par la chaîne qui affirme avoir réalisé "un vrai travail collaboratif" au travers notamment d'"ateliers avec toutes les antennes pour préparer le projet du 18h30".