Marion Maréchal-Le Pen était l'invitée du "Club de la presse" mercredi.
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T.M. , modifié à
Invitée du "Club de la presse", Marion Maréchal-Le Pen est revenue sur Europe 1 sur la question du remboursement de l'IVG, qui divise au sein même du Front national.
INTERVIEW

Tout est parti de l’IVG. Depuis dimanche, les divergences observées entre les cadres du Front national se sont déportés sur la gouvernance du parti. Si elle avoue "être passée à autre chose", Marion Maréchal-Le Pen reconnaît mercredi sur Europe 1 qu'il y a "des sensibilités différentes, c'est une réalité". 

Dissensions sur l'IVG. La semaine dernière, la députée du Vaucluse avait remis en cause le remboursement "intégral et illimité" de l’avortement. Après un recadrage immédiat de Marine Le Pen, Florian Philippot, son bras droit, avait alors qualifié sur BFMTV la benjamine de la famille Le Pen de "seule et isolée" sur cette question. La ligne du FN ne se définit pas "tout seul sur BFMTV", a rétorqué la députée du Vaucluse, dans un entretien au JDD, n’épargnant pas non plus sa tante et dirigeante Marine Le Pen.

"J'ai des convictions, je n'en changerai pas". "Je m’en tiens à la position qui était celle du Front national en 2012. Et à partir de là, c’est l’occasion pour Marine Le Pen de rappeler qu’elle ne souhaitait pas intégrer cette partie-là à son programme, voulant éviter, je pense, et probablement à juste titre, un sujet qui est malheureusement profondément tabou en France", rappelle la frontiste de 27 ans. "J’ai des convictions, je n’en changerai pas, même si elles ne sont pas forcément majoritaires en France", continue-t-elle. Et de continuer : "Je ne pense pas que Marine Le Pen ait changé de position".

Entendu sur europe1 :
Analyser un Front national au bord de l’explosion, je pense qu’objectivement, c’est un peu exagéré.

Une polémique "un peu exagérée". La députée souhaite néanmoins désamorcer à tout prix la polémique. "C’est vrai que j’ai indiqué à Florian (Phillipot, ndlr) que j’attendais un minimum de respect, parce qu’il avait été un petit peu abrupt dans sa façon de demander les choses. De là à y voir le ferment d’une déloyauté à l’égard de Marine Le Pen et analyser un Front national au bord de l’explosion, je pense qu’objectivement, c’est un peu exagéré."