Le monde raffole de nos programmes. Le flux financier de leur exportation atteint les 355 millions d'euros en 2020, selon une étude du Centre national du cinéma et de l'image animée et la branche audiovisuelle d'UniFrance. Les exportations de fiction progressent, et celles des documentaires encore davantage. Mais le premier genre exporté par la France reste les programmes d'animation, un genre où le savoir-faire des studios français est largement reconnu.
Concurrence accrue entre télé et plateformes
Le niveau des achats de programmes déjà existants reste stable par rapport aux années précédentes. Ce sont les préventes de programmes qui font un bond. C'est-à-dire les achats que font les diffuseurs avant même la fabrication (tournage, montage) du programme, parfois même avant que la phase d'écriture ne soit achevée.
Cet exploit des 355 millions d'euros d'exportation est permis notamment par l'essor des plateformes de streaming comme Netflix, Amazon Prime ou Disney+. Elles achètent des programmes, mais poussent également les chaînes traditionnelles à en acheter pour rester dans la concurrence.