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Alexis Patri
Invitée de "Club de l'hiver" de Thomas Isle lundi, l'humoriste Camille Chamoux revient sur son début de carrière, et plus particulièrement à la télévision. Elle raconte avec humour l'époque où elle assurait une chronique dans l'émission de Canal+ "La nouvelle édition", une expérience qui a connu quelques ratés.
INTERVIEW

Comme beaucoup d'humoristes, elle a fait ses débuts avec une chronique à la télévision. Mais elle n'a pas tout à fait adoré l'expérience. Camille Chamoux est l'invitée lundi du Club de l'hiver. Elle raconte avec humour l'époque où elle assurait une chronique dans l'émission de Canal+ La nouvelle édition, après avoir été repérée durant l'une de ses premières scènes. "Ce n'est pas du tout un bon souvenir !", s'écrit-elle avec sourire au sujet de la télévision. 

"Il y a évidemment des moments de fulgurance et des moments de bons souvenirs", précise-t-elle. "Mais je crois qu'il faut quand même être lucide sur ses talents et ses capacités dans la vie. Et je crois que je n'étais pas une fille du flux. Ce n'est pas mon truc. J'aime préparer comme une petite fourmi longtemps, soigner l'écriture, soigner l'interprétation et montrer un produit, non pas totalement fini, mais quand même extrêmement léché et extrêmement travaillé."

"Tu te vois faire un truc pas drôle devant des gens maquillés en orange"

Tout l'inverse de la chronique à la télévision, selon Camille Chamoux. "Pour la chronique, vous vous jetez à corps perdu dans un truc pendant trois ou quatre heures, vous le livrer le lendemain matin, il faut que ce soit dément", explique-t-elle. "Et après, c'est fini. Et pour toujours, même quand vous vous êtes planté."

En plus du rythme particulier de la chronique télé, l'humoriste devait s'appuyer sur l'actualité. Ce qui n'est pas tout à fait sa tasse de thé. "Je me tiens au courant, évidemment, et je suis l'actualité, mais ce n'est pas mon ressort principal d'humour. Donc oui, il y a eu des fulgurances et des moments superbes. Mais il y a eu des moments atroces", appuie-t-elle. "Et puis c'est des grandes humiliations. La télé, c'est vraiment des grandes humiliations où, soudain, vous vivez le truc comme un cauchemar."

Un cauchemar qu'elle détaille avec humour : "À un moment donné, tu te vois faire un truc pas drôle devant des gens maquillés en orange et tu me demandes 'Mais qu'est-ce qui s'est passé dans ma vie ? Pourquoi je fais ce truc'. Tout est bizarre. Il y avait un public, mais qui était forcé de rire, qu'on tapait !", plaisante-t-elle. "Le public était chauffé à blanc par un chauffeur de salle bizarre. Tout était étrange !"