Jenifer à l'affiche de «Superpapa» sur TF1 : «Jouer dans un film de Noël faisait partie de mes rêves de jeune fille»

Jenifer
Jenifer est à l'affiche du téléfilm "Superpapa" © TF1
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Solène Delinger
Jenifer délaisse son micro pour jouer la comédie... La star est à l'affiche de "Superpapa", un téléfilm de Noël rafraîchissant diffusé ce lundi soir sur TF1, et dans lequel elle donne la réplique à Michaël Youn. Anecdotes de tournage, souvenirs d'enfance... La chanteuse répond à toutes les questions d'Europe 1. Interview. 

La saison des téléfilms de Noël est officiellement lancée ! Ce lundi soir, TF1 diffuse Superpapa, une fiction pleine de bons sentiments mais néanmoins divertissante avec un casting que nous n'aurions jamais osé imaginer... Dans Superpapa, Jenifer, prof de SVT, tombe en effet sous le charme d'un parent d'élève incarné par Michaël Youn lors d'un voyage de classe à la montagne. Interview. 

Qu’est-ce qui vous a séduit dans le scénario de Superpapa ?

L’originalité et la légèreté du scénario, j’ai passé un super moment en le lisant et j’ai tout de suite eu envie de m’abandonner à un nouveau rôle, celui de Marina, une prof sympa qui aime ses élèves et qui part en classe de neige avec sa classe. Je me suis vraiment amusée à vivre cette nouvelle expérience, entre deux concerts !

On ne vous avait pas vue à l’écran depuis 2019 et votre rôle dans Le temps est assassin, heureuse de poursuivre votre carrière d’actrice ? 

Bien sûr ! Sinon je ne l’aurais pas fait. J’ai la chance d’avoir le choix de continuer à m’amuser, à apprendre à travers ces aventures humaines. 

Est-ce que vous vous étiez déjà imaginé jouer dans un film de Noël ? 

Je vous avoue que ça faisait partie de mes rêves de jeune fille. J'ai toujours aimé l’ambiance à la maison autour des programmes de Noël, qui nous permettaient de nous réunir en famille

Est-ce que vous aimez les films de Noël ?

Oui, d’une manière générale ils finissent toujours bien et peuvent nous faire sourire, nous émouvoir. Tout particulièrement à cette période de l’année, nostalgique pour certains, et en ce moment compliqué que nous vivons tous face à un monde si brutal.

Est-ce que vous vous reconnaissez dans le personnage de Marina ? 

Oui car elle est plutôt naturelle, dynamique et spontanée. 

Quels sont vos points communs et vos différences avec elle? 

Être à l’écoute de l’autre fait partie de nos points communs principaux. Mais je dirais qu'elle est plus pédagogue et patiente que moi (Rires) !

Vous avez quand même été coach dans The Voice et The Voice Kids, ce qui demande de la pédagogie… Est-ce que vous auriez pu être prof ?

J’aurais adoré le rapport avec la transmission et le savoir. Devenir professeur demande des études et donc beaucoup de concentration, de discipline, et je suis plutôt un électron libre... J’ai besoin de laisser libre court à mon imagination. 

Vous avez grandi à Nice et vous vivez en Corse. J’imagine donc que les vacances à la montagne, ce n’est trop votre truc personnellement ? 

Détrompez vous ! J’ai toujours eu besoin de la montagne, il n’y a rien de mieux pour me ressourcer, j’aime l’air frais , et m’y perdre parfois. Le maquis , la Corse et l’arrière-pays niçois ont ces pouvoirs-là . 

Avez-vous des souvenirs de voyages scolaires ? 

Oui, une classe verte. J’étais au collège, en cinquième, et c’était la première fois que j’allais monter sur des skis et danser un slow et embrasser un garçon sur la bouche, lors de la fameuse dernière soirée avec les camarades de classe (Rires). 

Comme le personnage de Christophe (joué par Michaël Youn), est-ce que vous aimeriez pouvoir lire dans les pensées de vos enfants ? 

A défaut de naître avec une notice, j’aime découvrir et apprendre d’eux au gré des années qui passent très vite, trop vite, selon les étapes qu’ils ont à franchir. Quoi qu’il en soit, je serai toujours là. 

Est-ce que, comme Marina, vous avez déjà eu un "radar à connards" ?

Je suis d’une nature plutôt instinctive donc les connards ne franchissaient pas le seuil de mon coeur. 

Comment s’est passée votre collaboration avec Michaël Youn ? 

C’est un partenaire de jeu extrêmement généreux. On s’est toujours dit qu'on jouerait ensemble un jour. Michaël est vraiment un couteau suisse dans le monde artistique. J'ai beaucoup de respect et d’admiration pour lui. Mais c’est surtout un très bon comédien et un super copain que j’aime beaucoup. Je savais que j’allais être bien avec lui, c’est un passionné comme moi. Et pour de vrai, c'est un super papa !

Peut-il être aussi pénible que son personnage dans la vraie vie ? 

Il est pire (Rires) !

Quelle scène a été la plus drôle à jouer ? 

Quand Michaël, Christophe donc, se retrouve derrière les platines pour la dernière soirée, où la musique est censée être forte. Ma voix doit donc passer au dessus sauf que pour la tourner il fallait que je crie cette phrase, courte mais si longue pour moi :  "Tu comptes jouer toute la nuit ou tu viens danser" dans le silence le plus intense... Il y a eu un fou rire unanime dans la pièce et j’ai dû la tenter une dizaine de fois ! 

Et la plus difficile ?

La scène que nous avons tournée le soir où je me retrouve dans une chambre face à une de mes élèves, Mitty Hazanavicius, que je trouve exceptionnelle d’ailleurs, et à qui je dois faire une leçon de morale, accompagnée de Michaël et Virginie. 

Quel a été le moment marquant de ce tournage ? 

J’ai adoré les scènes où on était tous réunis, adultes comme ados. Cette ambiance de groupe m’a replongée quelques années en arrière, avec cette insouciance et cette joie commune de faire ce film ensemble .