Avec son association "Pour les Femmes dans les Médias", Françoise Laborde veut davantage faire exister les femmes dans les médias.
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Guillaume Perrodeau , modifié à
Chez Philippe Vandel samedi, la journaliste évoque son combat pour la parité dans les médias, qu'elle mène au sein de l'association "Pour les Femmes dans les Médias" (PFDM).
INTERVIEW

Françoise Laborde, désormais retirée des écrans, n'en reste pas moins active dans l'univers médiatique. Co-fondatrice et présidente de l'association "Pour les Femmes dans les Médias" (PFDM), L'ancienne présentatrice du 13 heures de France 2 était samedi chez Philippe Vandel, pour évoquer la parité dans les entreprises de presse.

Égalité à tous les niveaux. Créée en 2012, PFDM a un but simple : "que les femmes existent davantage dans les médias, devant et derrière les caméras". Une parité donc, pas seulement au niveau des journalistes, mais qui concerne également les personnalités invitées pour s'exprimer. "L'idée qu'il y ait autant de femmes que d'hommes ne doit plus choquer personne", affirme François Laborde. Au-delà de cet horizon paritaire, l'association se bat également pour l'égalité salariale entre hommes et femmes. Les entreprises de presse ne sont en effet pas épargnées par les différences de salaire à même niveau de compétence.

"Un problème très sérieux". Quelques semaines après l'affaire de la "Ligue du LOL", l'association PFDM est d'ailleurs en pleine rédaction d'une charte de bonne conduite des relations femmes hommes dans les entreprises audiovisuelles. "L'idée de cette charte est de faire de la prévention, on n'est pas là pour 'balancer'", souligne Françoise Laborde. "On accorde à nos camarades masculins le crédit de penser que, parfois, ils ne se rendent pas compte que la camaraderie chahuteuse peut basculer dans le harcèlement", explique la journaliste. L'objectif de cette charte, signée par toutes les entreprises de presse audiovisuelles, est de faire changer les mentalités et les comportements. "Il faut prendre conscience qu'il y a un problème très sérieux", rappelle la présidente de l'association. "Pour éviter ces types de comportement, il faut les prévenir".