"Europe 1, c'était sa station" : le fils de Pierre Bellemare lui rend hommage pour l'inauguration du nouveau studio de la radio

Pierre Dhostel, fils de Pierre Bellemare, s'est dit "très fier" d'être présent à l'inauguration du studio qui porte le nom de son père.
Pierre Dhostel, fils de Pierre Bellemare, s'est dit "très fier" d'être présent à l'inauguration du studio qui porte le nom de son père. © Europe 1
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Thibaud Le Meneec , modifié à
Pour l'inauguration du studio Pierre-Bellemare dans les nouveaux locaux d'Europe 1, jeudi, son fils Pierre Dhostel est venu parler du lien que le journaliste entretenait avec son public.
INTERVIEW

Il y a désormais un studio Pierre-Bellemare à Europe 1. Pour l'inauguration de ce nouveau lieu majeur de l'antenne, jeudi, en public, le fils de l'homme de radio mort en mai dernier, Pierre Dhostel, a expliqué que son père, qui "ne voulait pas de distinction, aurait été très fier que le studio d'Europe 1 porte son nom".

"Personnage incontournable". "Je suis très fier d'être ici", s'est exprimé le fils de Pierre Bellemare, qui "a laissé à toutes ces générations beaucoup de choses" : "Il a distrait les gens, il les a instruits, fait rire et fait venir dans la rue pour des grandes causes. Il a été pendant plus de 50 ans un personnage incontournable de la télévision et ne s'est jamais pris au sérieux, il a fait tout ça au fur et à mesure de sa vie", à une époque où il fallait "inventer la radio et la télévision. Europe 1 c'était sa station."

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Il y était présent à l'antenne dès les années 1950, avec son émission Vous êtes formidables. Il y restera jusqu'en 1986, avant de revenir pour assister Cyril Hanouna dans Les Pieds dans le plat, de 2013 à 2015. "Ça a été pour lui une deuxième vie", relate Pierre Dhostel.

Une complicité de 50 ans avec le public. Pierre Bellemare est resté tellement de temps et consacrait une énergie à l'antenne que "sa famille, c'était son public", retrace son fils. "Avec ma sœur Françoise, on a très peu vu mon père à l'époque parce qu'il était toujours en activité, même le week-end. Avec le public, ç'a été une complicité qui a duré pendant près de 50 ans. (…) Il avait beaucoup d'empathie pour lui. Quand il n'y a plus eu ce lien qui le reliait à son public, ça a été un peu la fin."