Damon Wayans, acteur de la série "L'arme fatale" : "Un privilège de ne pas gâcher" les films "L'arme fatale"

Damon Wayans et Clayne Crawford rencontrent un grand succès avec la série L'arme fatale.
Damon Wayans et Clayne Crawford rencontrent un grand succès avec la série L'arme fatale. © Capture d'écran Europe 1
  • Copié
G.D , modifié à
Damon Wayans et Clayne Crawford, les deux acteurs de la série L'arme fatale, expliquent sur Europe 1 avoir essayé de se démarquer des films dont s'est inspirée la série.
INTERVIEW

Se démarquer de ce qui existe. Voilà la mission de Damon Wayans et Clayne Crawford, les deux acteurs de la série L'arme fatale tous les mardis soirs à 21h sur TF1. Et si la tâche n'est pas impossible, elle reste difficile. Faire oublier Mel Gibson et Danny Glover, stars des films L'arme fatale sortis entre 1987 et 1998, n'est pas chose aisée. "On a essayé de ne pas faire ce qu'ils faisaient, ils étaient tellement iconiques. Ce projet est très iconique, il y a eu quatre films ! C'est un privilège de ne pas gâcher ça", a expliqué Damon Wayans, sur Europe 1, vendredi.

"Avoir une nouvelle approche." Et pour parvenir à ne pas trop s'inspirer de la saga, ils se sont efforcés de ne pas trop regarder les films. "C'est comme quand on va sur scène. On ne veut pas regarder ce que les autres comédiens ont fait avant pour avoir une nouvelle approche. Ne pas avoir regardé leurs films n'est pas un manque de respect, c'est juste qu'on ne voulait pas avoir les mêmes références que les gens se sont faites dans le passé", précise Clayne Crawford.

"Peur de ne pas être à la hauteur." Ce dernier confie par ailleurs qu'il n'a pas accepté tout de suite ce rôle : "Je pensais que c'était un manque de respect de faire quelque chose qui avait déjà été fait. En plus, j'étais un vrai fan des films. Et j'avais peur qu'on ne soit pas à la hauteur de la qualité de ces films. C'était comme un ouragan quand ils ont fait ça. J'avais un petit peu peur mais quand j'ai vu le contenu, la matière de cette série et la relation entre les personnages, j'ai accepté." Bien lui en a pris puisque les audiences sont au rendez-vous.