CNews : les adieux très discrets de Patrick Poivre d’Arvor

PPDA animait "Vives les livres" depuis 2017.
PPDA animait "Vives les livres" depuis 2017. © CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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Charles Decant édité par Léa Leostic , modifié à
La dernière émission littéraire "Vive les livres" de Patrick Poivre d’Arvor a été diffusée samedi après-midi sur CNews. L’ancien présentateur du JT a fait des adieux très discrets aux téléspectateurs et espère bientôt revenir à l’antenne.

Patrick Poivre d’Arvor a fait des adieux très discrets samedi après-midi sur CNews pour la dernière de son émission littéraire "Vive les livres". "Très triste de vous quitter et à bientôt j’espère", a simplement déclaré l’ancien présentateur du JT de TF1 à la fin de son interview de Marazine Pingeot. "C'est aujourd'hui la dernière de 'Vive les livres' sur CNews. Mazarine Pingeot est ma 800ème invitée à 14h50. Beaucoup de tristesse. J'aimais cette formule comme toutes les émissions littéraires que j'ai animées depuis 1988. Ce qui peut aider le livre est indispensable pour s'élever", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Une annonce "brutale"

Aucune raison officielle n’a été avancée par la chaîne info du groupe Canal+, mais une chose est sûre : l’arrêt de l’émission n’est pas du fait de l’animateur de 73 ans. Sur Twitter, Patrick Poivre d’Arvor a retweeté de très nombreux messages de soutien, notamment du monde littéraire. Selon Le Parisien, il aurait "brutalement" appris l’arrêt de l’émission à la mi-décembre. Il devrait cependant rester chroniqueur de la chaîne.

800 émissions enregistrées

Au total, 800 émissions de "Vive les livres" ont été enregistrées depuis le lancement de l’émission en 2017, d'abord sous la forme d'une émission hebdomadaire de 20 minutes, avant de passer, il y a deux ans, à un format de six minutes diffusé quotidiennement.

Il y a quelques semaines, un autre journaliste littéraire du groupe avait annoncé son départ de Canal+ : Augustin Trapenard, notamment animateur de l’émission "21 centimètres". La direction lui aurait reproché de ne pas recevoir assez d’auteurs "maison", Vincent Bolloré étant propriétaire d’Editis, numéro deux de l’édition en France.