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Alexis Patri
Invitée de l'émission "Ça fait du bien" à l'occasion de la sortie de son nouveau roman, "Les aérostats", Amélie Nothomb raconte au micro d'Anne Roumanoff la genèse de sa passion pour le champagne, qui a débuté alors qu'elle était enfant et dans laquelle elle dépense une bonne partie de ses droits d'auteur.
INTERVIEW

"Le champagne, c'est vraiment mon plaisir". Interrogée par Anne Roumanoff sur sa très grande timidité, l'autrice Amélie Nothomb a poursuit la conversation sur le champagne. L'élixir n'est pas pour elle un remède au trac, mais bien un petit bonheur qu'elle s'offre depuis qu'elle l'a découvert à 3 ans, comme elle l'explique dans l'émission "Ça fait du bien".

"Le but de la vie est de boire du très, très bon champagne", a philosophé l'écrivaine, qui publie "Les aérostats", son nouveau roman. "Et ça tombe : je gagne des droits d'auteur. Donc j'en dépense la quasi-totalité en champagne", ironise-t-elle.

"Une carrière de videuse de demi-verres"

Et la rencontre entre Amélie Nothomb et l'alcool pétillant s'est faite jeune : elle avait trois ans. Elle goûte alors cette "limonade qui rend les adultes joyeux" pour la première fois à l'occasion de l'une des réceptions de son père diplomate, où elle se glissait entre les tables.

"Je n'étais pas invitée aux cocktails que mon père donnait continuellement à la maison, mais je n'en étais pas exclue non plus", s'amuse-t-elle. "Donc j'arrivais à quatre pattes et j'attrapais les verres. C'est là qu'a commencé une grande carrière de videuse de demi-verres. J'ai remarqué à ce moment-là que le champagne et moi, c'était une grande histoire d'amour. Et ça continue aujourd'hui."

Une histoire d'amour qui se poursuit un peu plus de trois nuits par semaine, puisqu'Amélie Nothomb conclut en expliquant : "Je me suis fait une règle. Le thé c'est tous les jours, le champagne c'est un jour sur deux." Une consommation qui se fait exclusivement après les heures de rédaction de ses romans.