Adieu Pluzz, place à france.tv

France Télévisions veut doubler la fréquentation numérique du groupe,
France Télévisions veut doubler la fréquentation numérique du groupe, © AFP
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avec AFP
Le site france.tv s'enrichira cet automne d'une offre de vidéo illimitée sur abonnement, sorte de "Netflix à la française".

France Télévisions lance mardi un site baptisé france.tv, qui regroupe toutes ses vidéos en ligne (direct, extraits, replay, vidéos payantes...), jusqu'ici éparpillées entre les sites des chaînes ainsi que ses plateformes Pluzz (replay) et Pluzz VAD (vidéo à la demande). Objectif : doubler la fréquentation numérique du groupe, en passant de 500 millions de vidéos vues par mois actuellement, tous sites confondus, à 1 milliard en 2020.

Une refonte de l'offre numérique. C'est une refonte totale de l'offre numérique du groupe de télévision publique, très en retard dans ce domaine : france.tv, qui propose près de 500 programmes tous les jours, réunit le direct des six chaînes (France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, franceinfo), leur replay sur 7 jours, les VOD payantes ainsi que des contenus exclusifs pour internet. En prime, Le rattrapage est accéléré : les programmes seront disponibles 30 minutes après leur diffusion contre 4 heures actuellement.

Une offre de VOD à l'automne. Deuxième étape, france.tv s'enrichira cet automne d'une offre de vidéo illimitée sur abonnement (SVOD), sorte de "Netflix à la française". Cette offre, grande ambition de la présidente du groupe Delphine Ernotte, sera centrée sur la création française et européenne - séries, fictions, documentaires, animation - plutôt que sur le cinéma, faute de gros moyens pour acheter les droits des films. Elle sera constituée des catalogues des dix principaux producteurs et distributeurs français, qui ont conclu des accords avec France Télévisions.

 

D'autres fonctionnalités. De nouvelles fonctionnalités arriveront dans quelques mois : la reprise de lecture d'un écran à l'autre, le contrôle du direct (pouvoir reprendre au début un programme en cours), l'abonnement à ses programmes favoris, la lecture d'une playlist ou encore la commande vocale. Un changement important notamment par rapport à Pluzz, lancé en 2010, dont les propositions étaient affichées de manière automatique et qui ne générait que 10 millions de vidéos vues par mois.