Washington condamne le tir «illégal» d'un missile balistique par la Corée du Nord

Le secrétaire d'État à la défense Lloyd Austin (à gauche) aux côtés de son homologue sud-coréen Lee-Jong-sup.
Le secrétaire d'État à la défense Lloyd Austin (à gauche) aux côtés de son homologue sud-coréen Lee-Jong-sup. © MANDEL NGAN / AFP
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avec AFP
Les États-Unis ont condamné jeudi le tir par la Corée du Nord d'un missile balistique qui aurait échoué selon Séoul, après une salve record de projectiles qui a porté à son comble la tension dans la région. Mercredi, Pyongyang avait déjà tiré 23 missiles dont l'un avait franchi la "Ligne de limite du Nord". 

Les États-Unis ont condamné jeudi le tir par la Corée du Nord d'un missile balistique qui aurait échoué selon Séoul, après une salve record de projectiles qui a porté à son comble la tension dans la région. Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a dénoncé "le tir illégal et déstabilisateur d'un missile balistique intercontinental la nuit dernière ainsi que des tirs additionnels de missiles aujourd'hui", lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-coréen Lee Jong-Sup.

 

Washington et Séoul avaient annoncé prolonger les exercices aériens entre leurs deux pays, les plus importants jamais organisés, à cause des "récentes provocations" de la Corée du Nord. "Notre alliance est à toute épreuve" et "nous allons continuer à travailler étroitement ensemble pour développer des options (afin de) protéger les États-Unis et nos alliés dans la région", a ajouté Lloyd Austin.

23 missiles déjà tirés mercredi

Selon l'état-major interarmées sud-coréen, trois premiers projectiles - deux missiles à courte portée suivis d'un ICBM (missile balistique intercontinental) - avaient été lancés jeudi matin par le nord en direction de la mer du Japon. "Le lancement d'un ICBM par la Corée du Nord s'est vraisemblablement soldé par un échec" pendant la séparation du deuxième étage de la fusée, a affirmé l'armée sud-coréenne.

Mercredi, la Corée du Nord avait déjà tiré 23 missiles, dont l'un avait franchi la "Ligne de limite du Nord" (NLL) qui prolonge en mer la frontière terrestre intercoréenne, tout en restant dans les eaux internationales.