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Vatican : au conclave, de nouvelles sensibilités apparaissent dans les rangs des cardinaux

Louise Sallé . 1 min

La nomination du nouveau pape va-t-elle prendre plus de temps que celle du pape François ? La question se pose alors que les cardinaux africains et asiatiques n'ont jamais été aussi nombreux au sein de l'Église, apportant avec eux d'autres visions sur la papauté. De quoi allonger le processus ?

Il faudra probablement encore quelques heures, voire quelques jours avant la nomination d'un nouveau Saint-Père. Depuis mercredi soir, 133 cardinaux sont enfermés dans la chapelle Sixtine pour participer au conclave qui doit faire émerger le nom du successeur du pape François

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Des sensibilités venues des quatre coins du monde

Mais, venus de tous les continents, les cardinaux ont des sensibilités bien différentes, ce qui complique le processus. Comme toujours, la traditionnelle rivalité entre progressistes et conservateurs est d'actualité. Les premiers veulent poursuivre les réformes lancées par François, plus de place aux femmes ou en finir avec le célibat des prêtres, tandis que les secondes préfèrent respecter la tradition et ne pas opérer de changement, aussi bien au niveau du rite que de la doctrine de l'église.

Mais depuis la nomination par François de cardinaux originaires des quatre coins du monde, d'autres divergences sont apparues. "Je crois que l'Église est surtout universelle. Simplement, il s'y exprime des sensibilités différentes et puis, il y a des zones géographiques différentes. L'Asie, l'Afrique, l'Europe, les États-Unis... Tout ça est différent", analyse Monseigneur Vesco, cardinal d'Alger

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Des papes asiatiques et africains qui veulent peser

Les cardinaux asiatiques et africains qui n'ont jamais eu autant de représentants lors d'un conclave - une vingtaine pour chacun de ces deux continents - sont peu cités parmi les papabili. Pourtant, leur voix est forte

Les prélats africains se sont fait entendre lorsqu'ils se sont opposés à François sur la possibilité de bénir des couples de même sexe. Le cœur du catholicisme n'est donc plus en Europe et ces nouveaux cardinaux veulent que le futur pape le comprenne. Leur avis compte plus que jamais pendant cette élection.