Un attentat de l'Etat islamique à l'arme chimique déjoué au Maroc

L'arsenal récupéré par les enquêteurs présenté à une conférence de presse, le 19 février à Rabat
L'arsenal récupéré par les enquêteurs présenté à une conférence de presse, le 19 février à Rabat © STRINGER / AFP
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J.D avec Jean-Sébastien Soldaïni
Une cellule terroriste liée à l'Etat islamique de dix personnes, dont un Français, prévoyait d’attaquer une dizaine de sites avant leur arrestation par les autorités marocaines.

Un attentat d'une ampleur inédite a été déjoué vendredi au Maroc. Ce jour-là une cellule terroriste liée à l'Etat islamique de dix personnes, dont un Français, prévoyait d’attaquer une dizaine de sites avant leur arrestation par les autorités marocaines. L'arsenal retrouvé par les enquêteurs fait froid dans le dos. 

Des produits chimiques et biologiques. Les enquêteurs ont notamment retrouvé de quoi fabriquer des "bombes sales", avec des produit chimiques mais aussi biologiques - des virus ou des bactéries capables de tuer auraient été mêlés aux explosifs. La cellule prévoyait des attaques à la voiture piégée et à la ceinture d'explosifs dans des lieux très fréquentés, dont les hôtels Sofitel et Medina du site balnéaire d'Essaouira, mais aussi l'un des plus grands centres commerciaux d'Afrique, le Morroco Mall de Casablanca. Les terroristes ciblaient également des lieux de pouvoir, comme le Parlement du royaume.

Un Français parmi les terroristes. Le Français qui se se trouvait parmi les terroristes a quant à lui une trentaine d'années et n'était pas fiché en France, selon le chef du renseignement marocain Abdelhak Khiame. Il se serait converti à l'Islam près de Casablanca, à El jadida, où il a rencontré le cerveau des attaques.