Ukraine : «Il faut éviter le pire», Macron va s'entretenir dimanche avec Poutine

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron va s'entretenir dimanche par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine © Ludovic MARIN / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Le président français Emmanuel Macron va s'entretenir dimanche par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine et samedi avec l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, pour tenter "encore d'éviter le pire" en Ukraine, a déclaré vendredi soir l'Elysée.

Le président français Emmanuel Macron va s'entretenir dimanche par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine et samedi avec l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, pour tenter "encore d'éviter le pire" en Ukraine, a déclaré vendredi soir l'Elysée.

Le risque d'une invasion russe

IL faut "tout tenter, tout faire pour que le pire n'arrive pas", a martelé la présidence française, en évoquant un "risque d'une invasion russe du territoire ukrainien sous le contrôle du gouvernement" de Kiev, et pas seulement des territoires séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.

"Nous pensons que nous avons toujours la possibilité de dissuader le président Poutine de procéder à l'attaque de l'Ukraine", a relevé un conseiller d'Emmanuel Macron à l'issue d'un échange téléphonique entre les chefs d'Etat et de gouvernement des principaux pays occidentaux.

L'échange a réuni l'Américain Joe Biden, le Canadien Justin Trudeau, Ursula von der Leyen (présidente de la Commission de l'UE), Charles Michel (président du Conseil de l'UE), l'Italien Mario Draghi, Jens Stoltenberg (chef de l'OTAN), l'Allemand Olaf Scholz, le Polonais Andrzej Duda, le Roumain Klaus Johannis, le Britannique Boris Johnson et Emmanuel Macron.

La sécurité européenne menacée

"Il faut tout tenter pour éviter une confrontation qui sera déstabilisante pour la sécurité du continent européen, pour la Russie, pour les partenaires européens, qui nous mettra dans une autre configuration géostratégique si d'aventure la Russie envahit l'Ukraine", a poursuivi l'Elysée.

Les Occidentaux n'observent "pas de repli des forces russes" stationnées aux portes de l'Ukraine, contrairement aux annonces formulées depuis plusieurs jours par la Russie, a encore insisté la présidence française.

La visite du président Poutine prévue samedi au Bélarus, voisin de l'Ukraine, où des manoeuvres conjointes se poursuivent, relève "plutôt des signaux d'escalade que de désescalade", a-t-elle ajouté. La France n'a "pas de doute" que les cyberattaques frappant l'Ukraine "viennent de Russie", a-t-elle également noté.