G7 1:50
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Arthur de Laborde, édité par Romain Rouillard , modifié à
Les dirigeants des plus grandes puissances mondiales sont actuellement en Allemagne où ils participent à un G7 en partie consacré à la guerre en Ukraine. De nouvelles sanctions contre l'économie russe ont été évoquées et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a pris la parole devant les chefs d'Etat. 

Au deuxième jour du sommet du G7 au château d'Elmau en Allemagne, un nouveau volet de sanction contre la Russie a été évoqué entre les différents dirigeants des plus grandes puissances mondiales. Joe Biden, le président des Etats-Unis, et Boris Johnson, le Premier ministre britannique, ont déjà promis un embargo sur l'or russe, en réaction à la guerre menée par Moscou sur le sol ukrainien.

Une façon de faire bloc derrière l'Ukraine et son président Volodymyr Zelensky qui s'est d'ailleurs adressé en milieu de matinée aux chefs d'Etat du G7. Il les a d'abord alertés sur la dégradation de la situation sur le terrain, au lendemain de nouveaux bombardements sur Kiev, citant des chiffres alarmants. Sur la journée de dimanche, selon lui, 62 missiles russes ont été tirés en Ukraine alors qu'ils n'étaient jusqu'à présent que 15 par jour en moyenne.

22 millions de tonnes de céréales bloquées dans les silos ukrainiens

Au total, toujours selon le président ukrainien, ce sont 3.800 missiles russes qui ont été tirés depuis le début de la guerre. Volodymyr Zelensky a donc appelé les dirigeants du G7 à intensifier l'aide en matière de défense et à augmenter les livraisons d'armes. Il s'est aussi inquiété des conséquences du conflit en matière de sécurité alimentaire, soulignant le besoin de débloquer au plus vite les exportations agricoles du pays.

Selon l'ONU, 22 millions de tonnes de céréales sont actuellement dans les silos en Ukraine. Or, il est urgent de faire de la place pour les prochaines récoltes, autrement dit sortir les grains et trouver des capacités de stockage. Le président ukrainien a également renouvelé son appel à intensifier les sanctions contre la Russie.

En conclusion, un peu plus de quatre mois après le début du conflit, Volodymyr Zelensky a expliqué qu'il fallait absolument tout faire pour que la guerre soit achevée d'ici à la fin de l'année. Il redoute en effet un hiver particulièrement rude durant lequel les positions seront figées, ce qui risque de rendre les combats encore plus difficiles.