Turquie : 17 arrestations après l'attentat d'Ankara, enquête "presque" bouclée

Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a déposé des œillets rouges sur les lieux de l'attentat.
Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a déposé des œillets rouges sur les lieux de l'attentat. © UMIT BEKTAS / POOL / AFP
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C.C avec AFP
Vendredi, le chef du gouvernement a déposé des œillets rouges sur un trottoir avant de brièvement se recueillir sur les lieux de l'attentat.  

La police turque a interpellé un total de 17 suspects en lien avec l'attentat à la voiture piégée qui a fait 28 morts mercredi soir dans le centre d'Ankara et a déjà "presque" bouclé son enquête, a annoncé vendredi le procureur chargé du dossier.

Des suspects arrêtés dans sept provinces de la Turquie. Ces personnes, dont les identités n'ont pas été révélées, ont été arrêtées dans sept province du pays et les forces de l'ordre étaient encore à la recherche d'un suspect, a précisé le procureur en chef d'Ankara, Harun Kodalak, cité par l'agence de presse progouvernementale Anatolie. Jeudi, le président Recep Tayyip Erdogan avait déjà annoncé 14 de ces arrestations.  "L'enquête est déjà presque bouclée", s'est réjoui le procureur, "les responsables de l'Etat feront bientôt les annonces nécessaires".

Le chauffeur de la voiture bourrée d'explosifs était syrien. Le chauffeur de la voiture bourrée d'explosifs a été identifié comme un Syrien de 23 ans, Salih Necar, présenté comme proche des YPG. Plusieurs titres de la presse turque ont rapporté qu'il avait été identifié grâce à ses empreintes digitales, enregistrées lors de son arrivée en Turquie en tant que réfugié. La Turquie considère le PYD et les YPG, dont elle bombarde les positions en Syrie depuis plusieurs jours, comme des organisations "terroristes" car proches du PKK, qui mène depuis 1984 une rébellion meurtrière sur son sol.