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Trump rend à nouveau secrète la liste des visiteurs de la Maison Blanche

Europe1 .fr . 1 min
L'exécutif invoque des raisons de sécurité et de confidentialité pour justifier ce retour en arrière.
L'exécutif invoque des raisons de sécurité et de confidentialité pour justifier ce retour en arrière. © SAUL LOEB / AFP

Barack Obama avait rendu ces informations publiques en réponse aux demandes d'associations prônant la transparence.

L'administration de Donald Trump a annoncé vendredi qu'elle ne réactiverait pas le registre public en ligne des visiteurs de la Maison Blanche mis en place sous Barack Obama. Face aux actions en justice menées par des associations, l'équipe du président américain invoque des raisons de sécurité et de confidentialité.

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Pendant la quasi-totalité de la présidence de Barack Obama, la liste des personnes entrant à la Maison Blanche - y compris élus, responsables, dignitaires, ambassadeurs et responsables étrangers - était disponible sur internet, via un formulaire de recherche. Seules quelques exceptions à cette règle étaient permises, notamment pour les visites strictement personnelles de la famille Obama ou des motifs de sécurité nationale.

"Questions de confidentialité". Ce registre était une mine d'informations pour les médias et ONG examinant les éventuels conflits d'intérêts au sein de l'exécutif, même si les responsables de l'administration étaient toujours capables de contourner la règle en rencontrant leurs interlocuteurs ailleurs à Washington. Une association de promotion de la transparence de la vie publique avait en fait poursuivi l'administration Obama au début de son mandat pour obtenir la publication de ce registre.

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Peu après l'arrivée de Donald Trump au pouvoir le 20 janvier, la base de données est devenue indisponible. Et vendredi, la Maison Blanche a confirmé qu'elle ne la remettrait pas en ligne, le registre public n'étant pas une obligation légale. Selon l'exécutif cité par le magazine Time et le Washington Post, la décision a été prise en raison de "risques importants pour la sécurité nationale et de questions de confidentialité".