Une juge française a pu ramener d'Algérie des prélèvements des têtes des moines de Tibéhirine, des éléments susceptibles de faire avancer l'enquête sur leur enlèvement et leur assassinat en 1996, ont affirmé une source judiciaire et l'avocat de familles.
Des prélèvements effectués en 2014. Ces prélèvements avaient été effectués à l'automne 2014 lors d'une exhumation des crânes des religieux enterrés à Tibéhirine, mais les juges et les experts français qui y avaient assisté n'avaient pu les ramener de leur voyage en Algérie. Des proches des moines avaient alors dénoncé une "confiscation des preuves" par Alger, alors que l'enquête française tente de lever les zones d'ombre sur le crime.