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Guillaume Perrodeau , modifié à
Sur Europe 1, Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, évoque le "green deal" européen. Ce pacte vert pour faire de l'Europe le premier continent neutre en carbone à l'horizon 2050 doit être dévoilé mercredi à Bruxelles.
INTERVIEW

Mercredi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, va présenter le "green deal" européen. Un grand plan d’action pour lutter contre le changement climatique. L'Union européenne veut en effet devenir le premier continent neutre en carbone en 2050, comme le rappelle Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, dans la matinale d'Europe 1.

"25 ans, c'est le temps qu'il faut pour changer en douceur"

L'Europe veut diminuer les émissions de CO2 de 50 à 55% - au lieu de 40% initialement - d’ici 10 ans. C'est l'objectif principal au cœur du "green deal" européen, ce pacte vert dont les détails seront présentés mercredi à Bruxelles. "Ce projet, c'est l'ambition de faire de l'Europe le premier continent neutre en carbone à l'horizon 2050", souligne Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, au micro d'Europe 1. Avec ce "green deal", l'Union européenne veut enclencher la première sur la route de la transition écologique. La Commission européenne se donne 25 ans pour faire en sorte que l'ensemble des industries du continent se plient à cette ambition écologique. "25 ans, c'est le temps qu'il faut pour changer en douceur tous les mécanismes des chaînes industrielles", estime Thierry Breton.

"Une nécessité de se mobiliser pour le climat"

Pour arriver à cette objectif de neutralité carbone, il va falloir verdir toutes les politiques européennes, des transports à l’énergie, en passant par l’agriculture et même l’investissement et la finance. Une ambition colossale qui aura forcément un coût. Parmi les premières mesures qui seront dévoilées, on retrouve un fond de transition pour aider les régions les plus en difficultés. "Un premier chiffre de 100 milliards a été annoncé et sera ajusté", annonce le commissaire européen au marché intérieur. "On sait qu'il y a une nécessité, aujourd'hui, de se mobiliser pour le climat", conclut-il.