Tempête Laura : le bilan s'alourdit à 31 morts en Haïti

Plus de 6.200 maisons ont été inondées, plus de 2.300 endommagées et 243 autres détruites par la tempête Laura à Haïti.
Plus de 6.200 maisons ont été inondées, plus de 2.300 endommagées et 243 autres détruites par la tempête Laura à Haïti. © ESTAILOVE ST-VAL / AFP
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avec AFP
La tempête Laura, passée dimanche sur Haïti, a causé la mort d'au moins 31 personnes dans le pays, selon le dernier bilan officiel publié vendredi. Huit personnes sont également portées disparues et huit autres ont été blessées. Laura a également touché la République Dominicaine, Cuba et le sud des États-Unis.

La tempête Laura, qui est passée dimanche sur Haïti, "a fait 31 morts, 8 disparus et 8 blessés", détaille un communiqué de la protection civile haïtienne vendredi. Le bilan des dégâts matériels, concentrés dans les départements de l'Ouest et du Sud-Est, précise que plus de 6.200 maisons ont été inondées, plus de 2.300 endommagées et 243 autres détruites.

Quatre morts en République dominicaine

Dans les communes les plus affectées, 800 familles "ont reçu matelas, matériaux pour la réparation de leur maison (tôles, bois, clous) ainsi que des kits alimentaires et des repas chauds", indique l'administration publique haïtienne.

En République dominicaine, avec qui Haïti partage l'île de Quisqueya, quatre personnes ont été tuées lors du passage de la tempête. À Cuba, au moins 340.000 personnes avaient été préventivement évacuées vers des lieux sûrs.

Rétrogradée en tempête tropicale

Après son passage sur les Caraïbes, la tempête Laura s'était renforcée en traversant le Golfe du Mexique et était devenue ouragan de catégorie 4 sur l'échelle de Saffir-Simpson, qui en compte cinq. Elle a ensuite été rétrogradée en tempête tropicale jeudi après-midi. Elle a fait au moins six morts dans le sud des États-Unis mais moins de dommages que redouté.

Comme l'ensemble des pays de la région caribéenne, Haïti est chaque année, de juin à novembre, sous la menace de cyclones mais de fortes averses suffisent à menacer la vie des citoyens les plus défavorisés, contraints de vivre dans des zones à risque, à proximité de canaux ou ravines obstrués de déchets.