Selon son avocat, Donald Trump n'a jamais exigé de James Comey sa "loyauté"

Marc Kasowitz, l'avocat personnel de Donald Trump.
Marc Kasowitz, l'avocat personnel de Donald Trump. © WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
L'avocat du président américain s'est exprimé après l'audition de l'ancien patron du FBI devant le Congrès. 

Donald Trump n'a jamais exigé de James Comey sa "loyauté", a affirmé jeudi l'avocat personnel du président des Etats-Unis à l'issue d'une audition explosive de l'ancien patron du FBI devant le Congrès. "Contrairement à nombre de fausses informations diffusées par la presse, James Comey a enfin confirmé publiquement ce qu'il avait dit au président en privé : le président ne faisait pas l'objet d'une enquête dans le cadre des investigations sur une possible interférence russe (dans l'élection de 2016)", s'est félicité Marc Kasowitz lors d'une conférence de presse.

S'il s'est appuyé sur certaines déclarations de l'ex-directeur du FBI qui sont selon lui favorables à son client, Me Kasowitz en a en revanche contesté d'autres. "Sur le fond comme sur la forme, le président n'a jamais dit à James Comey 'J'ai besoin de loyauté, je m'attends à de la loyauté'", a-t-il affirmé, reprenant les propos de ce dernier. Il a par ailleurs assuré que Donald Trump n'avait jamais demandé, ou suggéré à James Comey de mettre fin à une enquête contre qui que ce soit.

Possibles poursuites contre Comey. L'avocat personnel de Donald Trump a par ailleurs évoqué d'éventuelles poursuites contre l'ex-patron du FBI, qui a révélé avoir fait fuiter à la presse ses notes sur ses rencontres avec le président américain. Évoquant la divulgation "non-autorisée" de ces informations, il a souligné qu'il appartenait aux "autorités compétentes" de déterminer si ces éléments devaient faire l'objet de poursuites.

James Comey a reconnu jeudi avoir lui-même organisé, après son limogeage, les fuites à la presse de notes sur ses rencontres avec le président américain afin de provoquer une enquête indépendante sur les ingérences russes dans l'élection. "J'ai demandé à un de mes amis de remettre le contenu de mes notes à un journaliste. Je ne l'ai pas fait moi-même pour différentes raisons, mais je l'ai fait parce que je pensais que cela pousserait à la nomination d'un procureur spécial" indépendant, a-t-il raconté.