À Antioche, de nombreux habitants, désormais sans logement, tentent de fuir la ville. 1:13
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Rémy Trieau (à Antioche)
Une semaine après les séismes qui ont rayé des villes entières de la carte, retrouver des survivants dans les décombres tient du miracle. Pour les rescapés, privés d'eau, d'électricité et de logement, le temps n'est plus à l'espoir mais à la survie. Ils sont nombreux à prendre la route pour rejoindre des villes épargnées par les tremblements de terre. 

Une semaine après le séisme, de nombreuses villes turques n’ont toujours ni eau, ni électricité. Les rescapés qui n’ont plus de logement prennent la route vers les villes turques épargnées par le tremblement de terre. D'après les derniers bilans officiels, le tremblement de terre de magnitude 7,8 du 6 février, a fait au moins 33.186 morts dont 29.605 en Turquie et 3.581 en Syrie.

Tous jurent qu'ils reviendront un jour dans leur ville

La gare routière d'Antioche a des airs de camp de réfugiés, avec ses abris de fortune, ses tentes, ses soldats en treillis qui assurent la circulation. James à trouver des places dans un bus pour lui et sa famille. "C'est très difficile de partir, mais nous sommes obligés. J'aurai toujours ce vide en moi. Mais le plus important maintenant, c'est la santé et la sécurité de ma famille", explique-t-il au micro d'Europe 1.

Mais tous n'ont pas eu la chance de trouver un billet. "J'ai demandé partout et c'est complet, nous n'avons pas de place. Qu'est-ce qu'on va faire ?", lance une femme qui tente de fuir la ville.

Oz, un chauffeur, assure qu'il fait tout son possible pour évacuer ces réfugiés. "Les gens ne trouvent pas de voiture pour partir alors pour en aider le maximum, on prend des voyageurs dans le couloir ou sur les marches du bus." Malgré l'ampleur des destructions, tous jurent qu'ils reviendront un jour dans leur ville.