Royaume-Uni : Tony Blair n'aurait par rencontré le gendre de Donald Trump pour une collaboration comme annoncé par la presse

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Tony Blair aurait déjà rencontré trois fois le genre du président américain © DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP
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avec AFP , modifié à
L'ancien chef du Labour aurait rencontré Jared Kushner, le gendre du président américain, pour devenir conseiller spécial pour le Moyen-Orient.

L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair nie avoir rencontré le gendre de Donald Trump pour devenir conseiller spécial pour le Moyen-Orient dans l'administration du président américain, contrairement à ce qu'affirme un journal britannique, a indiqué dimanche un porte-parole de l'ancien leader travailliste.

Déjà trois rencontres. Tony Blair aurait rencontré Jared Kushner la semaine dernière pour discuter d'une éventuelle collaboration entre l'ex-chef du gouvernement travailliste et Donald Trump, d'après The Mail on Sunday. Les deux hommes se sont rencontrés à trois reprises depuis septembre, assure l'hebdomadaire. 

"M. Blair ne s'est pas proposé pour le poste de conseiller spécial du président (Trump) pour le Moyen-Orient", a rétorqué dimanche un porte-parole de Tony Blair dans un communiqué, qualifiant d'"invention" l'article du quotidien britannique. "Il n'a pas non plus évoqué la possibilité d'occuper une telle fonction, ni aucune autre fonction au nom du nouveau président. Il travaille sur le processus de paix depuis dix ans et continue de le faire. Il fait cela à titre privé et continuera de le faire à titre privé", a ajouté le porte-parole.

De bonnes relations avec George W. Bush. Alors qu'ils étaient opposés sur l'échiquier politique, Tony Blair entretenait de bonnes relations avec le président américain George W. Bush. Réélu deux fois, son rôle décisif dans l'engagement du Royaume-Uni aux côtés des États-Unis dans l'invasion de l'Irak a terni son image.

De retour sur la scène politique. Après avoir quitté Downing Street, l'ancien chef du Labour a été jusqu'en 2015 envoyé spécial du Quartette pour le Moyen-Orient, qui regroupe l'Union européenne, la Russie, les Nations unies et les États-Unis. Depuis, il intervient davantage dans la vie politique nationale. En février, il a appelé les Britanniques favorables à un maintien dans l'Union européenne à résister et essayer de persuader les partisans du Brexit de changer d'avis.

Dans l'édition de vendredi du New York Times, il a signé une tribune dans laquelle il appelle de ses voeux une nouvelle coalition centriste qui soit "populaire, pas populiste", pour permettre selon lui à la démocratie libérale de survivre et de résister face au populisme.