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Pourquoi le Danemark refuse d'accueillir des blessés palestiniens sur son sol ?

Antoine Bienvault . 1 min
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Le drapeau danois. (illustration) Emil Nicolai Helms / Ritzau Scanpix / Ritzau Scanpix via AFP / © Emil Nicolai Helms / Ritzau Scanpix / Ritzau Scanpix via AFP

Le Danemark maintient sa politique restrictive en matière d'immigration. Malgré les appels répétés de plusieurs ONG, le gouvernement danois refuse d'accueillir des blessés palestiniens sur son sol. En cause notamment selon la Première ministre : l'incapacité des populations palestiniennes à s'intégrer au reste du pays.

La décision se veut forte. Au Danemark, le gouvernement a décidé de refuser d'accueillir des blessés palestiniens évacués de Gaza. La nouvelle est dénoncée par plusieurs ONG et médecins qui ont manifesté dans les rues de Copenhague ces derniers jours, malgré l'inflexion de la Première ministre, Mette Frederiksen. 

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Un impact négatif

Cette dernière, craint en effet que ces Palestiniens constituent une menace pour la sécurité du pays, assurant qu'une fois soignés, ils n'arriveront pas à s'intégrer avec le reste de la population. Pour justifier sa position, elle s'appuie sur le passé avec un exemple concret : en 1992, le Danemark avait accueilli 321 Palestiniens apatrides sur son sol.

En 2017, un rapport du ministère de l'immigration montrait que sur ces 321 personnes, 204 d'entre elles avaient été condamnées par la justice, dont 31% à des peines de prison. Beaucoup trop d'entre eux ont eu un impact très grave sur notre société, estime la Première ministre danoise.

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Favoriser l'aide humanitaire directement à Gaza

Vent debout contre cette décision, plusieurs ONG lui demandent d'accueillir au moins les enfants palestiniens qui nécessitent des soins. Une requête balayée par Mette Frederiksen pour qui une telle décision reviendrait à ouvrir la porte à des regroupements familiaux massifs.

Le gouvernement danois, qui refuse toujours de reconnaître l'état de Palestine, propose plutôt d'accentuer l'aide humanitaire à Gaza. Une solution qui, selon Copenhague, aurait bien plus d'effets sur les populations gazaouis.