Pour les dirigeants du G7, il est "trop tôt pour réintégrer" la Russie au sommet

Les dirigeants du G7 se sont réunis pour une session de travail, dimanche matin.
Les dirigeants du G7 se sont réunis pour une session de travail, dimanche matin. © Andrew Harnik / POOL / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Réunis depuis G7, les dirigeants du G7 ont affirmé leur volonté de "renforcer le dialogue et la coordination" sur les crises actuelles avec la Russie, qui a été exclue de ces sommets en 2014.

Les dirigeants du G7, réunis à Biarritz, se sont entendus pour "renforcer le dialogue et la coordination" sur les crises actuelles avec la Russie, exclue du groupe en 2014. Ils estiment dans le même temps qu'il est "trop tôt" pour la réintégrer dans un G8, a indiqué dimanche une source diplomatique à l'AFP.

Plusieurs sessions de travail dimanche

Les sept dirigeants, dont Donald Trump et Emmanuel Macron, ont pris cette position au cours du dîner d'ouverture du sommet samedi, a-t-on précisé de même source. Dimanche, les réunions de travail doivent se multiplier sur plusieurs sujets, comme les questions iranienne, ukrainienne et amazonienne.

Ils "se sont accordés sur l'idée que le G7 renforce le dialogue et la coordination avec la Russie sur les crises actuelles, mais ont acté qu'il était trop tôt pour remettre les Russes autour de la table", a précisé la source diplomatique. La Russie a été exclue du G8 en 2014 après l'invasion de la Crimée, dénoncée par les autres pays du groupe.

Des opinions divergentes avant le G7

Avant le sommet, les dirigeants du G7 avaient exprimé des opinions divergentes sur le sujet. Donald Trump s'est déclaré favorable au retour au G8 avec la réintégration de la Russie, estimant que c'était "bien plus sensé", sans évoquer de préalable.

Le président français Emmanuel Macron, qui a reçu Vladimir Poutine une semaine avant le sommet, a pour sa part jugé "pertinent qu'à terme" la Russie puisse rejoindre le G8" mais qu'il fallait pour cela qu'une solution soit trouvée en lien avec l'Ukraine sur la base des accords de Minsk".