Ouragan Florence : les inondations menacent toujours le sud-est des États-Unis

Des zones habituellement hors de danger peuvent être inondées. (Photo d'illustration)
Des zones habituellement hors de danger peuvent être inondées. (Photo d'illustration) © JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Les services nationaux de météorologie ont prévenu que de fortes pluies surviendraient durant les deux prochains jours avec un "risque élevé de glissements de terrain" dans l'ouest de la Caroline du Nord et le sud-ouest de la Virginie.

La montée des eaux après le passage de l'ouragan Florence, qui a tué au moins 23 personnes depuis vendredi, faisait craindre lundi des glissements de terrain ou ruptures de barrages dans le sud-est des États-Unis après avoir provoqué des dommages qui se chiffrent en milliards de dollars. Rétrogradé en dépression tropicale dimanche, Florence devrait continuer de s'affaiblir lundi, "avant de se ré-intensifier au fur et à mesure de sa transformation en cyclone extratropical mardi et mercredi", selon le dernier bulletin en date du Centre national des ouragants (NHC).

Un risque de glissements de terrain. Les services nationaux de météorologie ont néanmoins averti de "fortes pluies durant les deux prochains jours", avec un "risque élevé de glissements de terrain" dans l'ouest de la Caroline du Nord et le sud-ouest de la Virginie, ainsi que de "crues subites catastrophiques et constituant une menace pour la vie humaine" dans certaines parties de Caroline du Nord et du Sud. Sauveteurs et forces de l'ordre restaient mobilisés. "Nous en avons encore pour plusieurs jours", a déclaré sur CNN le patron de l'Agence fédérale des services d'urgence (Fema), Brock Long.

"Soyez prêts". Le gouverneur de Caroline du Nord, Roy Cooper, a souligné que des zones habituellement hors de danger pouvaient être inondées. "Soyez prêts à vous rendre dans des lieux sécurisés si on vous dit d'évacuer", a-t-il déclaré en conférence de presse à l'adresse de la population. Selon lui, 15.000 personnes se sont réfugiées dans les 150 centres d'accueil mis en place dans tout l'État. Les autorités ont demandé aux habitants des zones à risque d'évacuer vers les centres d'accueil mis en place.