Emmanuel Macron chaudement reçu au Congrès américain

Emmanuel Macron a reçu une standing ovation devant le Congrès.
Emmanuel Macron a reçu une standing ovation devant le Congrès. © WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Le président français a été accueilli par une bruyante standing ovation, mercredi avant son discours devant le Congrès. 

Emmanuel Macron exposait mercredi devant le Congrès, sans Donald Trump, sa propre vision du monde dans un discours solennel, chaudement accueilli par les parlementaires américains, au lendemain de pourparlers compliqués avec le président Trump. "C'est un honneur pour la France, pour le peuple français et pour moi d'être reçu dans ce sanctuaire de la démocratie, où tant de l'histoire des Etats-Unis s'est écrite", a-t-il lancé d'emblée, en anglais.

Emmanuel Macron a été accueilli par une bruyante standing ovation des élus de plus de trois minutes à son arrivée dans l'hémicycle, certains d'entre eux criant "Vive la France !". Son épouse Brigitte, arrivée quelques minutes auparavant, avait également été applaudie debout par les parlementaires.

La France, pays le plus reçu au Congrès. Des centaines de représentants et sénateurs s'étaient déplacés pour l'écouter, comme auparavant pour de Gaulle, Mitterrand ou Sarkozy, selon un cérémonial huilé. Aucun autre pays n'aura vu autant de dignitaires reçus ainsi au Congrès, pas même le Royaume-Uni : douze depuis le marquis de Lafayette en 1824. Emmanuel Macron avait auparavant été reçu par Paul Ryan, le Speaker de la Chambre des représentants, et a également visité la bibliothèque du Congrès.

Il devait évoquer au cours de son discours les relations historiques entre la France et les Etats-Unis, mais confrontés à de nouveaux défis comme l'accroissement des inégalités, la dégradation de la planète, le terrorisme, les attaques contre les valeurs démocratiques et la montée des nationalismes. Il plaidera pour une action commune pour "réinventer l'ordre mondial du 21e siècle", selon son entourage. Pour lui, les Etats-Unis et la France, ensemble, doivent montrer leur volonté de "continuer à écrire l'histoire ensemble".