Londres : deux arrestations après un survol de drones à l'aéroport de Gatwick

Même si les drones n'ont pu être interceptés, les mesures prises par les forces de l'ordre ont permis la réouverture de l'aéroport de Gatwick.
Même si les drones n'ont pu être interceptés, les mesures prises par les forces de l'ordre ont permis la réouverture de l'aéroport de Gatwick. © ADRIAN DENNIS / AFP
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avec AFP , modifié à
Le deuxième aéroport du Royaume-Uni est resté paralysé près de 36 heures, de mercredi à vendredi matin, après le survol de drones non identifiés. 

Deux personnes ont été arrêtées vendredi soir dans le cadre de l'enquête sur de mystérieux drones qui ont perturbé depuis mercredi le trafic à l'aéroport londonien de Gatwick et affecté 120.000 voyageurs, peu avant Noël.

Réouverture de l'aéroport. "Dans le cadre des investigations sur l'usage criminel de drones qui ont sérieusement perturbé des vols au décollage et à l'atterrissage à l'aéroport de Gatwick, la police du Sussex a procédé à deux arrestations à 22h00 le 21 décembre", a déclaré dans la nuit de vendredi à samedi l'officier de police James Collis. L'aéroport de Gatwick, le deuxième du Royaume-Uni derrière celui d'Heathrow, avait rouvert vendredi soir malgré le signalement d'un drone qui a entraîné une brève suspension des vols, plusieurs heures après une première réouverture du site.

36 heures de paralysie. L'engin a été aperçu vers 17h10, selon l'aéroport, qui avait une nouvelle fois été fermé "par précaution".  Mais "les mesures militaires mises en place à l'aéroport nous fournissent les garanties nécessaires pour rouvrir l'aérodrome", avait expliqué ce dernier sur son compte Twitter.  L'aéroport avait rouvert son unique piste vendredi matin après avoir été paralysé pendant près de 36 heures en raison de son survol par des drones non identifiés, un incident "sans précédent", selon le gouvernement.

Une traque des engins. Bien que les drones incriminés n'aient pas été interceptés, ni leur(s) opérateur(s) retrouvé(s), cette réouverture avait été rendue possible par des "mesures" pour atténuer la menace, en collaboration avec la police et l'armée, avait expliqué sur la BBC le directeur opérationnel de Gatwick, Chris Woodroofe, refusant d'en dire plus. L'armée avait notamment mis à disposition des technologies de pointe pour traquer les engins.

Dans un communiqué, la police du Sussex, le comté où se trouve l'aéroport, avait dit "déployer d'importantes ressources pour chercher et localiser le drone". Elle avait précédemment indiqué que les forces de l'ordre avaient "considérablement augmenté" leur présence sur place.