Les États-Unis veulent renvoyer des astronautes sur la Lune d'ici cinq ans

Le 21 juillet 1969, l'Américain Buzz Aldrin pilotait le module lunaire d'Apollo 11, premier vaisseau habité à se poser sur la Lune.
Le 21 juillet 1969, l'Américain Buzz Aldrin pilotait le module lunaire d'Apollo 11, premier vaisseau habité à se poser sur la Lune. © HO / NASA / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Donald Trump, par l'intermédiaire de son vice-président, a fait part de sa volonté de renvoyer sur la Lune des astronautes américains, lancés par des fusées américaines.

Le vice-président américain Mike Pence a annoncé mardi que la politique officielle des États-Unis était de faire revenir des astronautes américains sur la Lune d'ici cinq ans.

Des fusées américaines lancées depuis le sol américain. "Sur ordre du président, la politique officielle de cette administration et des États-Unis d'Amérique est de faire revenir des astronautes américains sur la Lune d'ici cinq ans", a déclaré Mike Pence lors d'un discours à Huntsville, dans l'Alabama, où sont fabriquées une partie des fusées américaines depuis des décennies. "La première femme et le prochain homme sur la Lune seront des astronautes américains, lancés par des fusées américaines depuis le sol américain", a déclaré Mike Pence.

Faire appel au privé, une piste envisagée. Le calendrier jusqu'à présent était un retour en 2028, mais le gouvernement de Donald Trump a exprimé sa frustration face aux retards et aux dépassements de budget du programme de la Nasa pour construire sa prochaine grande fusée SLS, dont le premier vol a été repoussé récemment à 2021. Le vice-président a vertement tancé l'agence spatiale durant son discours, critiquant "l'inertie bureaucratique" de l'agence et appelant à un "nouvel état d'esprit". Il a menacé de confier aux lanceurs privés les futures missions si la Nasa n'était pas prête à temps. "Si les fusées privées sont la seule façon de ramener des astronautes américains sur la Lune dans cinq ans, alors ce sera des fusées privées", a-t-il lâché.

Le patron de la Nasa, Jim Bridenstine, a dit récemment qu'une femme serait sans doute la prochaine à fouler le sol lunaire, où aucun humain n'est retourné depuis 1972.