Les chars américains Abrams livrés à l'Ukraine «brûleront», promet le Kremlin

Char Abrams
Les forces de Kiev ont lancé en juin dernier une contre-offensive visant à repousser l'armée russe au-delà des territoires occupés. © CHRISTOF STACHE / AFP
  • Copié
avec AFP / Crédit photo : CHRISTOF STACHE / AFP
Alors que Volodymyr Zelensky a annoncé l'arrivée des premiers chars américains Abrams en Ukraine, le Kremlin a, de son côté, promis que ces derniers "brûleront". Selon le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, "les Américains continuent d'accroître leur implication directe dans ce conflit" à travers ces nouvelles livraisons à Kiev.

Les chars américains Abrams livrés à Kiev "brûleront", a promis mardi le Kremlin, assurant que leur arrivée sur le champ de bataille "ne changerait pas le rapport de forces" entre les armées russe et ukrainienne. "Les chars Abrams sont des armes sérieuses", a tout d'abord indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Ils brûleront aussi", a-t-il affirmé à la presse, en reprenant à son compte la mise en garde du président russe Vladimir Poutine au moment de la livraison des premiers chars Leopard à l'Ukraine.

Une livraison qui n'inquiète pas la Russie

"Tout cela ne peut en aucun cas affecter l'essence de l'opération militaire spéciale", pas plus que "son résultat", a assuré Dmitri Peskov. Et d'ajouter : "Il n'y a pas (...) un type d'arme qui puisse changer le rapport de forces sur le champ de bataille". Selon lui, à travers ces nouvelles livraisons à Kiev, "les Américains continuent d'accroître leur implication directe dans ce conflit", mais l'armée russe réussit toutefois à "contrer" les attaques de l'armée ukrainienne.

Les forces de Kiev ont lancé en juin dernier une contre-offensive visant à repousser l'armée russe au-delà des territoires occupés. Mais les troupes de Moscou s'appuient sur de puissantes lignes fortifiées, faites de vastes champs de mines, de tranchées et de pièges antichars difficiles à percer. A ce stade, l'armée ukrainienne n'a ainsi pu reprendre qu'une poignée de villages, mais elle a accru ces dernières semaines la pression sur le front sud, à l'approche des températures plus froides, moins propices à l'attaque.