Le Syrien molesté par une journaliste hongroise va devenir coach en Espagne

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J.R avec AFP , modifié à
Un migrant syrien qui avait reçu des coups de pied d'une journaliste hongroise, va travailler en Espagne comme entraîneur de foot. 

L'image avait provoqué une grosse polémique. La vidéo de ce migrant fuyant devant les forces de l'ordre hongroises avec son fils Zaïd dans ses bras, quand une journaliste hongroise le fait tomber en lui faisant un croque en jambe le 9 septembre dernier, a fait le tour du monde. Mais bonne nouvelle : le réfugié syrien était attendu mercredi en Espagne, invité à y travailler comme entraîneur de football. 

Ancien coach en première division syrienne. Le directeur du Centre national de formation d'entraîneurs de football (Cenafe) de Getafe, dans la banlieue de Madrid, Miguel Ángel Galán, a appris par la presse que le Syrien était lui aussi entraîneur. "Nous sommes un centre national d'entraîneurs de football, donc nous avons eu l'idée d'aider un camarade entraîneur", a-t-il expliqué dans une interview à la radio.

"Comme il y avait la barrière de la langue, en l’occurrence l'arabe, Mohamed Larouzi, un de nos élèves, s'est proposé pour aider à la traduction et pour aller en Allemagne" le chercher, a ajouté le directeur. Osama Abdul Mohsen avait entraîné le club Al-Fotuwa de Deir-ez-Zor, en première division syrienne. Le réfugié et ses enfants sont arrivés mercredi vers minuit en gare de Madrid-Atocha, où une foule solidaire les a accueilli.

Un journaliste d'El Mundo a tweeté une photo du migrant et d'un de ses fils dans un train vers l'Espagne :

La journaliste licenciée. Selon Mohamed Labrouzi, il devrait arriver à Getafe vers minuit, accompagné de deux de ses enfants, et sera reçu par la maire de la commune. Le directeur du centre a déclaré vouloir accueillir aussi "sa femme, sa fille et son autre fils", actuellement en Turquie, et vouloir l'aider à obtenir l'asile politique. Devant le tollé soulevé par l'incident avec les migrants, la journaliste hongroise, Petra Laszlo, a été licenciée par la chaîne de télévision qui l'employait.