Publicité
Publicité

L'Australie suspend ses opérations aériennes en Syrie, quelques heures après les menaces de la Russie

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
L'aviation australienne suspend ses activités en Syrie.
L'aviation australienne suspend ses activités en Syrie. © AFP

L'Australie a décidé de suspendre ses missions menées en Syrie dans le cadre de la coalition. Une nouvelle qui intervient après les menaces de la Russie consécutives à la destruction d'un chasseur syrien par l'aviation américaine.

L'Australie a annoncé mardi la suspension de ses missions aériennes en Syrie , quelques heures après les menaces russes consécutives à la destruction d'un chasseur syrien par un avion américain , intervenue dimanche soir.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Les avions de la coalition "cibles potentielles" pour les Russes. Les autorités russes avaient déclaré suite à cet événement que les appareils survolant la zone syrienne située immédiatement à l'ouest de l'Euphrate seraient considérés comme "une cible légitime". "Par mesure de précaution, les opérations de frappes des forces de défense australiennes en Syrie ont temporairement cessé", a annoncé une porte-parole de l'armée australienne dans un communiqué, quelques heures après ces déclarations.

Aucune justification. L'armée australienne ne donne toutefois aucune justification à sa décision, qui intervient donc sur fond de dégradation des relations entre Moscou et Washington pour ce qui est du conflit syrien. Les États-Unis avaient auparavant annoncé vouloir rétablir le canal de communication militaire avec la Russie, dont Moscou a annoncé lundi la suspension après la destruction du chasseur syrien. La Russie avait qualifié cet acte "d'agression". 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Pour les Russes, "la politique américaine visant à négliger les normes du droit international." "Il faut considérer cette frappe comme la poursuite de la politique américaine visant à négliger les normes du droit international", avait affirmé un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par l'agence officielle TASS.