La Syrie repousse une attaque aérienne israélienne près d'Alep

Cette attaque est la première depuis la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan.
Cette attaque est la première depuis la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan. © JALAA MAREY / AFP
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avec AFP
Ce bombardement visait des entrepôts de munitions aux mains des forces iraniennes alliées de Bachar al-Assad. 

La défense syrienne a repoussé mercredi soir une attaque aérienne israélienne près d'Alep (nord), a annoncé l'agence officielle de presse syrienne Sana. Selon une source militaire citée par Sana, "la défense aérienne de l'armée a repoussé une agression aérienne israélienne qui visait des installations dans la zone industrielle de Cheikh Najjar, au nord-est d'Alep, et détruit un certain nombre de missiles".

De fortes explosions et des morts. Des habitants d'Alep ont raconté que le bombardement avait provoqué une coupure de courant générale dans leur ville. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les frappes israéliennes ont touché "des entrepôts de munitions appartenant aux forces iraniennes et à des groupes alliés, provoquant d'énormes explosions". Au moins quatre personnes, qui seraient des gardes des entrepôts, ont été tuées, a également indiqué l'OSDH, qui dispose d'un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre.

Le bras de fer entre Israël et l'Iran. Il s'agit du premier bombardement israélien depuis l'annonce par le président Donald Trump de la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté israélienne sur la plateau syrien du Golan, dont l'annexion n'est pas admise par la communauté internationale. Par ailleurs, Israël a toujours affirmé son intention de continuer à viser les positions tenues par l'Iran, qui soutient le président syrien Bachar al-Assad, ou par son allié libanais le Hezbollah en Syrie.

En janvier, Israël avait frappé des positions de l'Iran en Syrie, après avoir intercepté une roquette tirée depuis ce pays. Selon l'OSDH, 21 personnes, principalement des Iraniens, avaient été tuées dans ces attaques.