La réforme fiscale de Trump proche de l'adoption finale avant Noël

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Dans la réforme fiscale de Trump, l'impôt fédéral sur les sociétés baissera de 35% à 21%. © JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP
Les sénateurs Marco Rubio et Bob Corker, jusqu'alors indécis, ont chacun annoncé vendredi qu'ils voteraient oui lors du vote final. 

La grande baisse d'impôts promise par le président américain Donald Trump est sur la bonne voie. Elle devrait être adoptée définitivement la semaine prochaine par le Congrès, après que deux sénateurs hésitants de la majorité ont apporté leur soutien au texte.

Marco Rubio et Bob Corker voteront pour. Les sénateurs Marco Rubio et Bob Corker ont chacun annoncé vendredi qu'ils voteraient oui lors du vote final, après avoir entretenu le suspense sur leur position. Les deux avaient menacé de torpiller la réforme. La Chambre des représentants et le Sénat ont chacun adopté leur version de la réforme en novembre et décembre. Une commission bicamérale, convoquée pour harmoniser les deux projets, a publié vendredi soir son texte de compromis. Le vote final devrait avoir lieu, dans chaque chambre, au début de la semaine prochaine.

Des impôts simplifiés ? L'impôt fédéral sur les sociétés baissera de 35% à 21% (au lieu de 20% dans les versions précédentes), et le taux maximal de l'impôt sur le revenu sera réduit de 39,6% à 37%, le nombre de tranches restant inchangé. La réforme permettra aussi de simplifier le code des impôts, supprimant plusieurs possibilités de déductions ou d'abattements. Le sénateur de Floride Marco Rubio a fait savoir vendredi qu'il avait arraché une concession sur son cheval de bataille : le montant du crédit d'impôt que les ménages toucheront par enfant va doubler, passant de 1.000 à 2.000 dollars.

Et Bob Corker, qui fut le seul à s'opposer lors de l'adoption d'une première version par le Sénat le 2 décembre, a annoncé qu'il voterait également positivement. "Toutes les lois que nous examinons sont imparfaites", a-t-il souligné. "La question devient : est-ce que notre pays sera aidé ou non par cette loi ? Je crois que oui". La majorité sénatoriale étant de seulement 52 voix sur 100, elle ne peut se permettre que deux défections. Chaque sénateur républicain dispose donc d'un pouvoir considérable.