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«La décision d'utiliser l'arme nucléaire reste et restera française», martèle Marc Ferracci

Ugo Pascolo

Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Echos, Marc Ferracci, le ministre de l'Industrie et de l'Énergie, est revenu sur les propos d'Emmanuel Macron qui s'est dit prêt à "ouvrir la discussion" sur une dissuasion nucléaire européenne. Pour lui, il n'est pas "question de remettre en question la souveraineté française".

"Celui qui prendrait la décision d'utiliser l'arme nucléaire, c'est et ça restera le chef des armées, c'est-à-dire le président de la République française." Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Echos, Marc Ferracci, ministre de l'Industrie et de l'Énergie de France, est revenu sur les propos d'Emmanuel Macron qui s'est dit prêt à "ouvrir la discussion" sur une dissuasion nucléaire européenne. Une sortie qui a provoqué notamment l'ire de Marine Le Pen pour qui la dissuasion nucléaire de la France doit rester "française" et "on ne doit pas la partager".

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"Ça n'est aucunement remettre en question la souveraineté française"

Voulant mettre un terme à un éventuel malentendu, le ministre avance qu'ouvrir une discussion "dans le cadre d'un dialogue stratégique de la manière dont s'opère la dissuasion nucléaire à l'échelle européenne, ça n'est aucunement remettre en question la souveraineté française sur le nucléaire civil et militaire". 

Et d'insister : "Concrètement, la chaîne de valeur du nucléaire, l'industrie du nucléaire, jusqu'à la production d'armes nucléaires et surtout jusqu'à la décision d'utiliser l'arme nucléaire, elle reste et elle restera française. Il faut être très clair là-dessus."

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