Israël : Netanyahu annonce qu'il va s'entretenir avec Trump dimanche soir

Benjamin Netanyahu appellera Donald Trump, dimanche.
Benjamin Netanyahu appellera Donald Trump, dimanche. © ABIR SULTAN / POOL / AFP
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"Ce soir, je vais avoir un entretien téléphonique avec le président Trump sur des sujets portant sur les Palestiniens, la situation en Syrie et la menace iranienne", a annoncé le Premier ministre israélien. 

Le Premier ministre israélien a annoncé qu'il allait s'entretenir dimanche soir au téléphone avec le président américain Donald Trump pour la première fois depuis son entrée vendredi en fonction à la Maison-Blanche.

"Profonde amitié". "Ce soir (dimanche), je vais avoir un entretien téléphonique avec le président Trump sur des sujets portant sur les Palestiniens, la situation en Syrie et la menace iranienne", a affirmé Benjamin Netanyahu dont les propos lors du conseil des ministres ont été diffusés par la radio publique. "J'apprécie beaucoup sa profonde amitié envers Israël ainsi que sa volonté affichée de combattre le terrorisme radical islamique avec force et énergie", a affirmé le Premier ministre. Selon lui "la première priorité de l'Etat d'Israël est de lever la menace que fait peser le mauvais accord nucléaire conclu avec l'Iran".

Campagne contre l'accord de Vienne. Benjamin Netanyahu a mené une virulente campagne contre l'accord conclu à Vienne en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne sous l'égide de l'Union européenne) qui vise à garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien, en échange d'une levée progressive des sanctions économiques contre Téhéran. Le président américain sortant Barack Obama a joué un rôle majeur dans la conclusion de cet accord, que Benjamin Netanyahu a qualifié "d'erreur historique".

Avant son entrée à la Maison Blanche, Donald Trump avait affirmé dans une interview conjointe aux quotidiens britannique The Times et allemand Bild que ce texte était "l'un des pires accords". L'ensemble de la communauté internationale, y compris les plus farouches adversaires de l'Iran, comme Israël et l'Arabie saoudite, reconnaît que Téhéran a jusqu'à présent respecté les termes de l'accord de Vienne.