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Israël-Iran : la position de la France sur le conflit semble inaudible

Jacques Serais . 1 min

Alors que le conflit s'est amplifié après les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens, Paris appelle à la désescalade dans la région par la voix de son chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot. Mais la position de la France semble aujourd'hui bien faible par rapport aux autres acteurs internationaux.

La France peut-elle réellement empêcher l'expansion du conflit entre Israël et l'Iran ? Une thèse qui apparaît de plus en plus difficile à mesure que les acteurs de la guerre se menacent à tour de rôle de représailles. Si Emmanuel Macron appelle clairement à éviter une escalade et continue à militer pour une voie diplomatie, la diplomatie française, elle, marche sur un fil. Et c'est à Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères, de jouer au funambule.

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D'un côté, le chef de la diplomatie française a montré qu'il ne soutenait pas les frappes américaines sur les sites nucléaires en Iran : "Le programme nucléaire iranien constitue un risque existentiel pour Israël, pour la région, mais aussi pour la France et pour l'Europe."

Paris et Bruxelles en difficulté

"Nous appelons à la retenue. Nous appelons à l'arrêt des frappes. Il n'y a pas de solution durable à ce problème par la voie militaire", a-t-il poursuivi face à la presse depuis Bruxelles.

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Paris appelle toujours à la négociation entre les deux camps, tout en souhaitant un changement de régime en Iran, mais sans action concrète.

"Nous rejetons toute tentative d'organiser un changement de régime par la force. Nous croyons dans le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il serait illusoire et dangereux de penser que par la force et par les bombes, on peut provoquer un tel changement", a ajouté Jean-Noël Barrot.

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Cette éternelle stratégie du "en même temps" est devenue inaudible. Les diplomaties française et européenne apparaissent, aux yeux du monde, comme impuissants devant l'escalade de ce conflit.