Publicité
Publicité

Israël-Iran: Emmanuel Macron ne croit pas que la Russie «puisse être un médiateur»

Europe 1 avec AFP . 1 min
Etat palestinien : la conférence à l'ONU reportée mais sera organisée «au plus vite», précise Emmanuel Macron
Israël-Iran: Emmanuel Macron ne croit pas que la Russie «puisse être un médiateur» AFP / © Michel Euler / POOL

Le président de la République, Emmanuel Macron, a affirmé qu'il ne croyait pas que "la Russie puisse être en quoi que ce soit un médiateur" entre l'Iran et Israël. Donald Trump a lui déclaré être "'ouvert" à ce que Vladimir Poutine joue ce rôle de médiateur dans ce conflit.

Emmanuel Macron a exprimé dimanche son désaccord avec la possibilité que le président russe Vladimir Poutine puisse jouer un rôle de médiateur dans le conflit entre Israël et l'Iran, comme suggéré par Donald Trump.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Je ne crois pas que la Russie, qui aujourd'hui est engagée dans un conflit de haute intensité et a décidé de ne pas respecter la Charte des Nations Unies, depuis maintenant plusieurs années, puisse être en quoi que ce soit un médiateur", a dit le président français à l'occasion de sa visite au Groenland. Le président américain s'était dit peu avant "ouvert" à ce que le dirigeant russe joue un rôle de médiateur dans ce conflit, dans lequel il "est possible" que les États-Unis s'impliquent.

"Les États-Unis d'Amérique ont une vraie capacité à faire revenir tout le monde autour de la table"

"Les États-Unis d'Amérique ont une vraie capacité à faire revenir tout le monde autour de la table compte tenu du fait qu'avec les Européens, ils sont des protagonistes importants de tout accord nucléaire, mais surtout que la dépendance israélienne à l'égard des armes et des munitions américaines leur donne une capacité à négocier", a souligné le président français.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Concernant la Russie, M. Macron a dit vouloir profiter du G7 pour "savoir si le président Trump est disponible à mettre en avant des sanctions beaucoup plus fortes à l'égard de la Russie si elle refusait de répondre à la proposition" de cessez-le-feu en Ukraine.

"C'est un des points de discussion que nous aurons quelques jours avant le sommet de l'OTAN et pour moi cet espace-là est celui dans lequel on doit se réengager nous Européens avec les Américains et nos autres alliés, Canadiens et japonais", a-t-il ajouté.