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Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine est «prêt» à négocier avec Volodymyr Zelensky «si nécessaire»

Europe 1 avec AFP . 1 min
Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine est «prêt» à négocier avec Volodymyr Zelensky «si nécessaire»
Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine est «prêt» à négocier avec Volodymyr Zelensky «si nécessaire» © Mikhail METZEL / POOL / AFP

À l'heure où la Russie et les États-Unis opèrent un rapprochement sur le dossier ukrainien, Vladimir Poutine s'est dit "prêt" à négocier avec son homologue Volodymyr Zelensky "si nécessaire". Par ailleurs, le Kremlin reconnaît le "droit" de l'Ukraine d'intégrer l'Union européenne mais pas l'Otan.

Le président russe Vladimir Poutine est "prêt" à négocier avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky "si nécessaire", a assuré mardi le Kremlin, après quasiment trois ans d'offensive de l'armée de Moscou en Ukraine et en pleine accélération des discussions autour du règlement du conflit.

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"Poutine a lui-même déclaré que, si nécessaire, il serait prêt à négocier avec Zelensky, mais le cadre juridique des accords doit être discuté en tenant compte de la réalité", a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, faisant référence au manque de "légitimité", selon Moscou, du dirigeant ukrainien car son mandat a officiellement expiré en mai 2024. La loi martiale en vigueur en Ukraine depuis février 2022 exclut toutefois la tenue d'élections.

"Personne n'a le droit de dicter sa conduite à un autre pays"

Par ailleurs, la Russie a reconnu mardi le "droit souverain" de l'Ukraine à adhérer à l'Union européenne, mais pas à l'Otan, bête noire du Kremlin, à l'heure où Moscou et Washington opèrent un rapprochement sous le regard inquiet des Européens et de Kiev.

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"Concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, il s'agit du droit souverain de tout pays", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Personne n'a le droit de dicter sa conduite à un autre pays", a-t-il affirmé, ajoutant toutefois que "c'est complètement différent lorsqu'il s'agit de questions de sécurité et d'alliances militaires. Notre approche est ici différente et bien connue".